Le Chambon-sur-Lignon | |||||
Mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Yssingeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Lignon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Eyraud 2020-2026 |
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Code postal | 43400 | ||||
Code commune | 43051 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 420 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 42″ nord, 4° 18′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 874 m Max. 1 139 m |
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Superficie | 41,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Mézenc (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Le Chambon-sur-Lignon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle s'est d'abord appelée Le Chambon puis Le Chambon-de-Tence avant de prendre son nom actuel en 1923.
La commune du Chambon-sur-Lignon se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Le Chambon-sur-Lignon est située dans les monts du Vivarais, à l'est du Velay, près de la limite administrative avec le département de l'Ardèche.
Elle se situe à 41 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 22 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Mars (4,6 km), Mazet-Saint-Voy (4,8 km), Tence (6,0 km), Devesset (6,8 km), Le Mas-de-Tence (8,1 km), Saint-Jeures (8,6 km), Les Vastres (8,6 km), Chenereilles (9,0 km).
![]() |
Saint-Jeures | Tence | ![]() | |
Mazet-Saint-Voy | N | Devesset | ||
O Le Chambon-sur-Lignon E | ||||
S | ||||
Les Vastres | Mars (Ardèche) |
Saint-Agrève |
La commune est située à proximité de l'axe Le Puy-en-Velay – Valence.
Le Chambon-sur-Lignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 210, alors qu'il était de 2 174 en 2013 et de 2 049 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 53,1 % étaient des résidences principales, 33,9 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,5 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Chambon-sur-Lignon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Le Chambon-sur-Lignon[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
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Résidences principales (en %) | 53,1 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 12,4 | 8,2 |
Chambon est un toponyme d'origine celtique signifiant « courbe, méandre »[7].
Située dans le Massif central, ville huguenote depuis la Réforme du XVIe siècle, la commune et sa région sont depuis le début du XXe siècle une station de « tourisme de pauvres pour les pauvres ». Les bonnes œuvres protestantes, notamment " l'oeuvre des enfants à la montagne" du pasteur Louis Comte, envoient les enfants pauvres de Lyon et Saint-Étienne respirer le bon air dans les fermes que les paysans hébergent[8].
Puis dans les années 1930 la ville accueille réfugiés espagnols, allemands et autrichiens antinazis et juifs étrangers, grâce à certaines personnes comme Mme de Félice, le pasteur André Trocmé et le maire Charles Guillon[9],[8].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Chambon et les communes voisines accueillent des réfractaires au STO et se rendent célèbres par l'action de leurs habitants pour aider les Juifs. L'historien François Boulet a forgé la notion de Montagne-refuge pour caractériser cet accueil singulier[10],[11], notion reprise par d'autres historiens[12].
Arrivés en 1934, le pasteur en titre de la paroisse André Trocmé et sa femme Magda, fondent en 1938 l’École nouvelle cévenole qui deviendra le Collège Cévenol[8]. Ils s'attachent à sauver des personnes juives, menacées de déportation vers les camps de concentration. Tous deux poussent les villageois (essentiellement des protestants dont la mémoire de leur propre persécution est encore vive) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. L'autre pasteur, Édouard Theis, directeur de l’École nouvelle cévenole, accueille aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l'approche des patrouilles allemandes, les personnes hébergées partent se cacher dans la montagne. Après leur départ, les habitants vont dans les bois en chantant une certaine chanson pour prévenir les Juifs que le danger est écarté[13].
L'action généreuse des époux Trocmé en 1940-45 est évoquée dans le livre de Pierre Bayard (Aurais-je été résistant ou bourreau, Paris, éd. Minuit, 2013/2022, pp. 84 ss.) comme exemple de résistance non violente et de courage personnel malgré le danger qu'elle fait courir à ceux qui la pratiquent.
Au-delà de l'accueil, les habitants de cette région ont fourni de faux papiers d'identité, des cartes de rationnement et aidé au passage de la frontière avec la Suisse[14]. Ce fut notamment le cas de Pierre Piton, passeur et résistant, ou d'Aimé Malécot, architecte protestant stéphanois, qui faisait de faux papiers dans son cabinet d'architecture, récupérait des tampons de différentes mairies qu'il faisait passer au Chambon à Mireille Philip, l'épouse d'André Philip. Cependant, certains habitants payèrent ce courage de leur vie et furent arrêtés et déportés, comme le cousin du pasteur Trocmé, Daniel Trocmé, qui mourut au camp de Majdanek. Le documentaire Les Armes de l'esprit avance le chiffre de 5 000 Juifs ayant trouvé refuge à un moment ou à un autre dans la région du Chambon-sur-Lignon, certains historiens[15],[16] optent pour une évaluation beaucoup plus prudente, d'environ 3 500 réfugiés[17] ou encore d'environ un millier de juifs, dont 30 % d'enfants[18]. Étant donné l'absence de coordination centralisée de cette résistance spirituelle au nazisme et donc l'absence de source ou de méthode fiable, tous s'accordent à dire qu'il est illusoire de vouloir dénombrer précisément les survivants ayant résidé ou juste brièvement transité par Le Chambon dans le cadre d'une filière d'évasion. Il est à souligner que ce mouvement de résistance non violente s'est étendu au-delà des quelque 9 à 10 000 protestants de l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon et que les minorités catholiques ont également contribué au sauvetage[Note 4],[18]. Des organisations juives ont également contribué à ce mouvement, notamment l'Œuvre de secours aux enfants, les Éclaireuses éclaireurs israélites de France et le service André, organisation de Résistance juive[18],[19].
En plus de la quarantaine de médailles de « Justes parmi les nations » attribuées individuellement aux habitants, en 1990, le gouvernement israélien avec l’Institut Yad Vashem de Jérusalem honore le Chambon-sur-Lignon et les communes avoisinantes. Il décerne un diplôme d’honneur collectivement « aux habitants du Chambon-sur-Lignon et des communes voisines qui se sont portés à l’aide des Juifs durant l’occupation allemande, et les ont sauvés de la déportation et de la mort »[20]. Un petit jardin et une plaque honore le Plateau du Chambon, ils se situent sur le chemin de la Vallée des Communautés et du Jardin des Justes au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem[21]. En tant que ville, Le Chambon est la seule, en France, à avoir reçu cet honneur, seulement 4 autres collectifs [20] sont honorés dans le jardin de Yad Vashem (le village néerlandais de Nieuwlande, la résistance Danoise, la grève de 1941 à Amsterdam et l'organisation Zegota en Pologne)[21],[22],[23],[24].
Parmi les nombreux juifs accueillis et cachés au Chambon figurent le futur mathématicien Alexandre Grothendieck, l'écrivain André Chouraqui, l'orientaliste Georges Vajda, le philosophe Jacob Gordin et les historiens Jules Isaac et Léon Poliakov. Albert Camus vint au Chambon en 1942-1943 pour soigner sa tuberculose[25], y écrivit Le Malentendu, et travailla à La Peste et à L'Homme révolté.
Le village a accueilli le président de la République Jacques Chirac le , journée au cours de laquelle il prononça un discours hommage, où, dans une sorte de réponse à son propre discours du Vel d'Hiv du , il opposa à « ceux qui commirent l'irréparable », « le choix de la tolérance, de la solidarité et de la fraternité » fait par les « villageois et paysans du Plateau, habitants du Chambon et des localités voisines, guidés par des pasteurs et des enseignants admirables[26]. »
Dans l'ouvrage Le village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours[27], l'écrivain et psychanalyste Emmanuel Deun produit les témoignages des derniers survivants en date et analyse le processus mémoriel autour de cette histoire qui s'est mis en place après-guerre et qui est toujours à l'œuvre aujourd'hui.
Le , Le Chambon a accueilli le président de la Commission européenne José Manuel Durão Barroso, venu saluer l'équipe de rugby à XV du Portugal participant à la coupe du monde 2007 et qui avait été logée sur le plateau[28].
Le , la commune fut endeuillée par l'affaire Agnès Marin, dans laquelle une élève du Collège Cévenol, est assassinée dans des conditions affreuses par un condisciple. Cette affaire porta le coup de grâce à l'établissement, établissement secondaire international fondé en 1938 par le pasteur André Trocmé, qui était déjà en proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années et placé en redressement judiciaire. Il ferma ses portes en juillet 2014[29].
Le fut inauguré un lieu de mémoire commémorant l'accueil et le sauvetage des juifs par les habitants du territoire pendant la Seconde Guerre mondiale[30].
En septembre 2016, Jacques Livchine rappelle dans une lettre ouverte au président de région Laurent Wauquiez l'histoire du village de Chambon-sur-Lignon en réponse à la pétition lancée par ce dernier contre l'accueil des réfugiés. Il lui rappelle entre autres que le village de Chambon-sur-Lignon a, à lui seul, accueilli 5 000 réfugiés et qu'il est le seul village à avoir sa plaque des justes au mémorial Yad Vashem de Jérusalem[31].
En janvier 2021, il apparaît que Erich ou (Erick) Schwam, juif né en Autriche et mort le 25 décembre 2020, qui avait échappé avec une partie de sa famille au nazisme en trouvant refuge au Chambon-sur-Lignon, a légué à la commune un[32] ou deux millions d'euros[33],[34]. L'ancienne maire, Eliane Wauquiez, l'a rencontré, notamment en 2013 : « Le renouveau de toute cette histoire par la création du lieu de mémoire lui est revenu aux oreilles et c'est ce qui a décidé son geste. Enfin, c'est mon interprétation, il ne l'a jamais exprimé ainsi. C'était un homme très droit. »[32].
La commune du Chambon-sur-Lignon est membre de la communauté de communes du Haut-Lignon[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Tence. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2020, la commune comptait 2 420 habitants[Note 5], en diminution de 5,21 % par rapport à 2014 (Haute-Loire : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 144 hommes pour 1 313 femmes, soit un taux de 53,44 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
En 2018, la commune compte 1 163 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 262 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 120 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8 % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 15] | 6,9 % | 10,2 % | 10,2 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 294 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 8],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 944 emplois en 2018, contre 992 en 2013 et 1 049 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 819, soit un indicateur de concentration d'emploi de 115,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 19].
Sur ces 819 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 438 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Juste après la guerre, le Chambon-sur-Lignon connaît un fort attrait touristique. L'office du tourisme du Haut-Lignon est l'un des plus anciens de France (cent ans en 2012).
De nombreuses infrastructures ont été construites sous le mandat de Raymond Vincent afin de continuer à développer le tourisme (un golf 18 trous, tennis, etc.).
Le Chambon-sur-Lignon mise depuis quelques années sur les infrastructures sportives. De nombreuses équipes de sport professionnelles viennent chaque année en stage de préparation physique. En 2011, le village accueillit l'équipe de France de rugby (XV de France) pour un stage de préparation à la coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
Depuis le , on peut visiter le lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, un musée qui regroupe les traces de la désobéissance civile collective des habitants du plateau et de leur sauvetage des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Tout en mentionnant les noms des quatre-vingt dix personnes proclamées « justes » par Yad Vashem, en commençant par les animateurs de la communauté que furent les pasteurs Trocmé et Theis, le maire Guillon et l'instituteur Roger Darcissac, le mémorial explique le contexte et précise bien que c'est l'ensemble du Plateau, au-delà même de la commune du Chambon, qui fut impliqué dans ces actes d'héroïsme discrets.
La commune du Chambon-sur-Lignon porte :
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
.« Le village de Nieuwlande partage aujourd'hui avec les communes françaises de l'ancien consistoire protestant de la Montagne, autour du Chambon-sur-Lignon, le privilège d'avoir été honoré en tant que personne morale du titre de Juste »