Lespielle | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Nord Est Béarn | ||||
Maire Mandat |
Olivier Domecq 2020-2026 |
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Code postal | 64350 | ||||
Code commune | 64337 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lespiellois | ||||
Population municipale |
152 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 27″ nord, 0° 08′ 35″ ouest | ||||
Altitude | Min. 158 m Max. 308 m |
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Superficie | 7,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Lespielle est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune de Lespielle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 30 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Castillon (1,5 km), Escurès (1,9 km), Gayon (2,3 km), Arricau-Bordes (2,4 km), Lalongue (3,7 km), Simacourbe (3,8 km), Lembeye (3,8 km), Séméacq-Blachon (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Lespielle fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Léez, le ruisseau de l'Engalinette, le ruisseau de Saby, le ruisseau de Tachoires et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Léez (56 km) prend sa source dans la commune de Gardères, s'écoule du sud vers le nord et traverse le territoire communal dans sa partie est. Il se jette dans l'Adour à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 31 communes[8].
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Pyrénées atlantiques »0[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 131 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mont-Disse à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17]. Un espace protégé est présent sur la commune : le « coteau de Lembeye », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels,, d'une superficie de 97,5 ha[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye »[20], d'une superficie de 220 ha, présentant des pelouses calcaires riches en orchidées et autres plantes rares régionalement, globalement bien conservées[21],[Carte 2].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[22],[Carte 3] : les « pelouses à orchidées de Burosse-Mendousse, Castetpugon, Cadillon et Castillon » (86,99 ha), couvrant 6 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[22],[Carte 4] : les « coteaux calcaires du Béarn » (461,36 ha), couvrant 20 communes du département[24].
Lespielle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,5 %), terres arables (26,4 %), forêts (25,5 %), prairies (18,6 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Elle est desservie par les routes départementales 143 et 543.
Le territoire de la commune de Lespielle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Léez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2009 et 2021[33],[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[34]. 71,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[35].
Le toponyme Lespielle apparaît sous les formes Lespiele et Laspiele (respectivement 1385[36] et 1402[36], censier de Béarn[37]), Laspiela (vers 1540[36], réformation de Béarn[38]) et Lespielle-Germenaud-Lannegrasse lors de la réunion de Germenaud et Lannegrasse à Lespielle.
Le toponyme Germenaud apparaît sous les formes Germenau et Germanau (respectivement 1385[36] et XIVe siècle[36], censier de Béarn[37]), Germenaut (1683[36], réformation de Béarn[38]) et Germenand (1801[39], Bulletin des Lois).
Le toponyme Lannegrasse apparaît sous les formes Villa quœe Lanagrassa vocatur (XIe siècle[36], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[40]), Lane-Grasse (1385[36], censier de Béarn[37]), Lanegrace (1538[36], réformation de Béarn[38]) et Lannegrace (1793[41] ou an II).
Aragon, désignant une ferme de la commune, est mentionné en 1863[36] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Paul Raymond[36] note que Lespielle comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Lespielle comptait dix-huit feux, Germenaud dix et Lannegrasse six. Toutes trois dépendaient du bailliage de Lembeye. La baronnie de Germenaud, érigée au XVIIe siècle était également vassale de la vicomté de Béarn. Lannegrasse était une dépendance du marquisat de Gassion.
La commune s'est appelée Lespielle-Germenaud-Lannegrasse à partir de 1833 jusqu'au [42] après la fusion de Lespielle, Germenaud et Lannegrasse.
Lespielle fait partie de trois structures intercommunales[43] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 9], en diminution de 1,3 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lespielle fait partie de l'aire urbaine de Pau.
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn.
Une ancienne abbaye laïque[48] du XVIe siècle est située près de l'ancienne église de Lespielle.
La commune présente un ensemble de fermes[49] des XVIIIe et XIXe siècles ainsi qu'un moulin[50] du XIXe siècle.
Lannegrasse possédait une église (Notre-Dame[51]) qui fut détruite en 1899, tout comme celle de Germenaud (Saint-Barthélémy[52]) et celle de Lespielle (Saint-Martin[53]), lors de la réunion des trois paroisses de Lespielle, Germenaud et Lannegrasse. Une nouvelle église (Saint-Denis[54]) fut alors construite à Lannegrasse entre 1902 et 1907. Celle-ci recèle des objets[55] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.