Mères parallèles
Titre québécois | Mères parallèles |
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Réalisation | Pedro Almodóvar |
Scénario | Pedro Almodóvar |
Musique | Alberto Iglesias |
Acteurs principaux |
Penélope Cruz |
Sociétés de production | El Deseo |
Pays de production |
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Genre | Drame |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 2021 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Madres paralelas est un film espagnol écrit et réalisé par Pedro Almodóvar, sorti en 2021.
Le film fait l'ouverture de la Mostra de Venise 2021[1].
Janis est une photographe professionnelle proche de la quarantaine. Son arrière-grand-père a été fusillé en 1936 par les partisans de Franco, pendant la guerre civile espagnole. Il repose depuis dans une fosse commune, et elle et la famille des autres victimes souhaitent faire exhumer les corps pour leur donner une sépulture digne. Elle demande à son amant Arturo, anthropologue judiciaire, de l'aider, et il lui propose de présenter son dossier à une fondation spécialisée.
Quelques mois plus tard, Janis est enceinte d'Arturo. Arturo, qui est marié et dont la femme souffre d'un cancer, ne souhaite pas qu'elle garde l'enfant. Elle décide néanmoins de le garder. Sur le point d'accoucher, elle rencontre à l'hôpital Ana, une adolescente qui va elle aussi donner naissance à un enfant. Ces quelques jours à la maternité vont créer un lien étroit entre ces deux femmes.
Quelque temps après. Arturo rend visite à Janis pour voir leur fille, et il lui avoue qu'il n'a pas l'impression d'être le père. Il lui dit qu'il aimerait faire un test de paternité, mais Janis refuse tout net. Cela dit, elle a aussi des doutes et décide de faire un test d'ADN qui révèle qu'elle n'est pas la mère biologique de Cécilia.
Quelques mois plus tard, Janis rencontre Ana qui travaille comme serveuse dans un café près de chez elle. Ana lui dit que sa fille Anita est morte d'une mort subite du nourrisson. En voyant une photo d'Anita, Janis est convaincue que les bébés ont été échangés à la maternité et que Cécilia est en fait la fille d'Ana.
Elle propose à Ana de venir vivre chez elle pour garder Cécilia, et collecte un échantillon de salive d'Ana sans lui dire qu'elle veut lui faire faire un test de maternité. Le test confirme qu'Ana est la mère biologique de Cécilia.
Janis garde le secret pendant plusieurs semaines, et lorsqu'elle le dit enfin à Ana, celle-ci, en colère, décide de partir immédiatement avec Cécilia pour s'installer à nouveau chez sa mère. Par la suite, les deux femmes trouvent un terrain d'entente.
La fondation a accepté le dossier de Janis, et Arturo, Janis, Ana et Cécilia se rendent dans le village d'origine de Janis pour procéder à l'exhumation des corps et honorer la mémoire de ces victimes républicaines de la Guerre d'Espagne. Janis est à nouveau enceinte, elle dit que son bébé s'appellera Ana si c'est une fille, Antonio, comme son arrière-grand-père, si c'est un garçon.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,9/5[3].
Les critiques de presse sont favorables, voire élogieuses. Ainsi, Murielle Joudet, dans Le Monde, salue un film à ne pas manquer où le réalisateur trace un « bouleversant portrait de femme » dans une Espagne confrontée à son passé franquiste[4]. Jérôme Vermelin, sur LCI, souligne la performance de Penélope Cruz dans un drame au « résultat aussi touchant que savoureux »[5]. Sur RTS, si Rafael Wolf regrette « une mise en scène presque austère et une intrigue aux ficelles un peu trop voyantes », Marie-Claude Martin s'enthousiasme pour un cinéma sobre et mélancolique mais toujours passionnant, une « greffe entre le drame historique et la trame romanesque » dans cette histoire de mères imparfaites[6]. Jean-Claude Raspiengeas, dans La Croix, estime qu'Almodovar, dans cette association de secrets intimes de maternité et de douleurs enfouies de la guerre d'Espagne, demeure un « magicien du mélodrame » [7].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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373 368 entrées[8] | - | - |
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615 647 entrées[9] | 10
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22 219 339 $[10] | - | - |
Dans un de ses films précédents, Étreintes brisées (2009), une affiche du film Madres paralelas apparaît, dès les premières minutes, dans le bureau du personnage principal, réalisateur[11] et scénariste. Il achève à la machine à écrire l'écriture du scénario d'un film titré Madres paralelas. Pedro Almodóvar avait alors déjà travaillé au scénario de ces « mères parallèles » et en avait dessiné une affiche.