Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Martin David Kruskal |
Nationalité | |
Formation |
Riverdale Neighborhood School (d) (jusqu'en ) Université de Chicago (- Courant Institute of Mathematical Sciences (- Université de New York (jusqu'en ) |
Activités |
Mathématicien, conférencier, professeur d'université, physicien, écrivain |
Mère |
Lillian Oppenheimer (en) |
Fratrie | |
Enfant |
Clyde Kruskal (en) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeurs de thèse |
Richard Courant, Bernard Friedman (d) |
Distinctions |
Coordonnées de Kruskal-Szekeres, prolongement de Kruskal (d), modes de Bernstein-Greene-Kruskal (d), théorie des prolongements asymptotiques (d) |
Martin David Kruskal, né le à New York (New York) et mort le à Princeton (New Jersey), est un mathématicien et physicien américain. Il est connu pour ses travaux sur le soliton.
Martin David Kruskal naît le à New York[1]. Il est un des cinq enfants de Joseph B. Kruskal Sr., un grossiste, et de son épouse Lillian, née Oppenheimer (en) (-), pionnière de l'origami aux États-Unis[1]. Il est frère de William Kruskal (-) et Joseph Kruskal (-)[1].
Kruskal grandit à New Rochelle (Westchester, New York)[1]. Après des études secondaires à la High School Fieldston de Riverdale (Bronx, New York), il entre à l'université de Chicago où il obtient en son Bachelor of Science[1]. Richard Courant (-) le persuade d'entreprendre des recherches au sein de son nouvel institut (aujourd'hui le Courant Institute of Mathematical Sciences) à l'université de New York[1]. Kruskal y devient assistant instructor en et y obtient son Master of Science en puis son doctorat en [1].
En , Kruskal quitte l'université de New York pour celle de Princeton[1]. Il travaille pour le projet Matterhorn (aujourd'hui Laboratoire de physique des plasmas de Princeton)[1]. En , il devient professeur d'astronomie[1]. En , il fonde et préside le Programme de mathématiques appliquées et computationnelles[1]. En , il devient professeur de mathématiques[1]. En , il prend sa retraite d'université de Princeton et rejoint le département de mathématiques de l'université Rutgers où il occupe la chaire David Hilbert de mathématiques[1].
En 1960[2], Martin Kruskal propose un système de coordonnées, les coordonnées de Kruskal-Szekeres, permettant le prolongement analytique maximal de la métrique de Schwarzschild et prédisant l'existence de trous blancs.
En 1983, Martin Kruskal est lauréat du prix Dannie Heineman pour la physique mathématique[3].
En 1993, il reçoit la National Medal of Science[4]. En 1994, il est lauréat de la Conférence von Neumann.
En 2003 il est lauréat de l'ICIAM Maxwell Prize[5].
En 2006, il est co-lauréat du prix Leroy P. Steele avec Clifford Gardner, Robert M. Miura et John M. Greene[6].
Martin Kruskal est l'inventeur d'un tour de magie : le Kruskal Count[7].