Paillasse fixe d'un laboratoire de chimie analytique. Le plan de travail est vitré. Caisson technique central ou pont d'énergie équipé d'une rampe de prises électriques, de deux bénitiers (avec robinets à eau de ville) ; armoires basses de sécurité avec serrure pour produits inflammables (jaunes) ou corrosifs, caisson mobile[1].

Une paillasse de laboratoire[2] ou une table de manipulation désigne un plan de travail dont le revêtement est par exemple en grès étiré, en verre émaillé, en stratifié compact en matière plastique (résine durcie et renforcée, PP…), en inox ou stratifié, et ce afin d'être correctement adapté en fonction de l'utilisation et produits au sein du laboratoire. Le plan de travail d'un atelier ou d'une cuisine s'appelle aussi paillasse. La hauteur standard d'une paillasse est de 900 mm mais toujours en fonction de l'utilisation, peut être plus ou moins haute. La profondeur est également variable.

Présentation et équipement

Marbre à placer sous une balance.

Selon l'utilisation :

La paillasse comporte en général une alimentation électrique, une alimentation en gaz, un ensemble d'étagères au-dessus et en dessous du plan proprement dit.
Elle est aménagée en fonction des besoins de la discipline ou des expériences menées. Elle peut par exemple être dotée d'une hotte, telle une hotte à flux laminaire ou une hotte d'extraction chimique (aussi appelée sorbonne).
Une table de balance anti-vibratoire ou simplement un « marbre » posé sur le plan de travail sont parfois présents.
Elle peut être équipée d'alimentations de couleurs différentes (repérage facilité) :

Les équipements de sécurité varient suivant la discipline. On distingue :

Normes

Notes et références

  1. Une laverie (non visible) avec égouttoir se trouve à gauche.
  2. « Galerie › Renaud et Fils », sur Sarl Renaud (consulté le )
  3. « NF EN 13150 - Février 2020 », sur boutique.afnor.org (consulté le ).

Articles connexes