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Perrigny
Perrigny (Jura)
Vue sur Perrigny depuis Montaigu en 2016.
Blason de Perrigny
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Christiane Maugain
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39411
Démographie
Gentilé Perrignois, Perrignoises
Population
municipale
1 518 hab. (2021 en diminution de 0,85 % par rapport à 2015)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 5° 35′ 10″ est
Altitude 319 m
Min. 271 m
Max. 564 m
Superficie 8,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lons-le-Saunier
(banlieue)
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Poligny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Perrigny
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Perrigny
Liens
Site web ville-perrigny.fr

Perrigny est une commune française et une banlieue de Lons-le-Saunier, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Perrignois.

Étymologie

Étymologie de Perrigny

Au fil du temps, la dénomination du village a évolué.

Le nom du village était à "l'époque gallo-franque", Paterniacus, Pratum[1].

Par la suite, on retrouve Parruniachum, puis Parrigniacum, en passant par Parigny (d'où Renaud de Parigny, chevalier de 1240), Preigney (d'où Jacques de Preigney, XIIIe siècle)), sans oublier Par(r)igney et Perrigny-en-Montagne[2].

La racine souvent donnée comme base de ce nom latin est le nom propre romain Patrinius ayant évolué en Patriniacum et Parriniacum. En effet, le nom propre romain dérivé de l'adjectif latin patrinus signifie « qui vient du père » avec le suffixe -acum.

On peut aussi songer à un dérivé de la racine gauloise petuar- qui signifie "quatre", pour désigner un carrefour de voies importantes, ce qui correspondrait bien à la situation géographique de Perrigny. La racine celtique petr signifie aussi "quart", "hameau" ou "quartier"[3].

Enfin, l'ancien français "perreis", une pierre[3] ou amas pierreux, est envisageable pour évoquer, par exemple la présence de tumuli (présents entre Perrigny et Pannessières). Une « paraire » est une carrière en Bourgogne, une « parire » dans le patois jurassien. Le terme perreis "pierre" accompagné du suffixe "-igny" donne le sens de "fondation, installation" ou un sens hydronymique de même nature que les "-ogne" ou "-ugne"[3]. Ce qui donne pour sens soit "un établissement construit en pierre", soit un "lieu caillouteux ou d'éboulis humides", soit éventuellement un "chemin empierré mais humide"[3].

En latin : per- signifie « au travers » et -ignis signifie « feu ». Ces deux termes se retrouvent sur le blason de Perrigny.

Ce nom latin comporte des homographes assez nombreux tels Perrigny et Perrigny-sur-Armançon dans l'Yonne, Perrigny-sur-l'Ognon et Perrigny-lès-Dijon en Côte-d'Or, Perrigny-sur-Loire, en Saône-et-Loire, mais aussi des homonymes s'écrivant "Périgny", ainsi que des paronymes en "Par(r)igny".

Étymologie des lieux-dits Perrignois

Choisey

Ce quartier de Perrigny correspond à l'actuelle zone comprise entre la route de Conliège et le chemin de Choisey[4].

Ce serait un lieu qui permet de voir, d'apercevoir, de guetter.

Marechode

Ce quartier de Perrigny correspond à l'actuelle zone délimitée par la rue de la Lathe, la rue de Jean Qui Vient et la rue des Rochats[4].

Il s'agit d'un terrain marécageux de mareschal "petit marais" du latin tardif mariscum

Le Barille

Ce quartier de Perrigny correspond à l'actuelle zone située juste au sud du 800 rue de Chonay[4].

De barriculum "le tonnelier" ou "l'homme qui voiture le vin".

Géographie

Perrigny fait partie du canton de Poligny ; elle est voisine de Lons-le-Saunier à l'est de celle-ci.

Perrigny est constitué d'un centre historique entre les deux églises, d'une partie résidentielle et d'une importante zone industrielle.

Le village de Perrigny se trouve adossé au revers occidental de la montagne de Coldre où se situait dans l’Antiquité un important camp romain qui fut sans doute à l’origine de cette implantation.

Hydrographie

La Vallière et le ruisseau des Combes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

La Vallière présente, dans sa portion perrignoise, un débit moyen de 2,5m³/s et peut attendre 5m³/s.[5]

Communes limitrophes

Rose des vents Pannessières, Baume-les-Messieurs Rose des vents
Lons-le-Saunier N Hauteroche (Crançot)
Briod
O    Perrigny    E
S
Montaigu, Conliège
Carte de la commune de Perrigny et des proches communes.

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bourgogne-Franche-Comté et Climat du département du Jura.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 321 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

Typologie

Perrigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[16] et 26 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), prairies (1,8 %), terres arables (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Géologie

Le territoire communal repose sur le bassin houiller du Jura, où le charbon est découvert par un sondage[22]. De l'halite est exploité pour la saline de Montaigu.

On trouve sur le territoire de la marne, des sablières, des gravières, de la pierre ordinaire à bâtir, de la pierre à chaud ordinaire et hydraulique.

On trouve du gaz à Perrigny, il fut exploité de 1948 à 1969 (date de l'arrivée du gaz de Lacq)

Histoire

Âge du Bronze

Une fibule datée du Bronze final fut trouvé "en Oiselay" ainsi qu'un "potin au sanglier" qui témoignent d'une présence gauloise[2].

Perrigny est cité dans un article répertoriant les épingles à tête cylindro-conique[23]. En effet, toujours au lieu-dit "en Oiselay", une épingle a été découverte le 9 mars 1867 dans une vigne en compagnie d'ossements. S'agit-il d'une tombe ? Il s'agit d'un don de M. Gros[24]. Cette épingle est décrite "à tête massive et globuleuse [...]. Registre d'incisions circulaires, avec à sa base d'autres incisions obliques"[24].

En 2005, des fouilles archéologiques conduites par le service régional de l'Archéologie de Franche-Comté ont eu lieu à Perrigny, rue de la Lième, au lieu-dit "Les Plantées". Elles ont révélé la présence de vestiges appartenant à un habitat de l'âge du Bronze final : une couche anthropique, des traces de fosses, l'implantation de trous de poteau et une structure de combustion à pierres chauffantes. La structure de combustion à pierres chauffantes mesurait 180cm sur 120cm. Des fragments de céramique attribués à cette époque ont été mis au jour dans plusieurs remplissages de fosses ou de trous de poteau. Il s'agit de céramique culinaire dont l'épaisseur varie entre 5 et 10mm[25].

Une fouille a fait suite à celle de 2005, mettant en évidence, entre autres, 8 trous de poteaux, 3 vases-silos et 6 structures de combustion à pierres chauffantes. Ces dépôts anthropiques protohistoriques ont été trouvés près d'un mètre sous terre[26].

Antiquité

Moyen-Âge

Les temps modernes

Epoque contemporaine

Seconde Guerre Mondiale


Jean-Paul Guyot et Dr Jean Michel


Auguste Grancher et le groupe "Gutt"

Depuis 1945

Héraldique

Blason de Perrigny Blason
Taillé abaissé à senestre: au 1er d'or à la grappe de raisin de gueules tigée d'azur et à l'inscription « JURA » du même en chef senestre, au 2e de gueules à deux roues dentées d'or, percées d'azur et engrenées en barre, accompagnées en pointe d'une losange d'azur sommée de flammes de sable bordées d'or et au petit listel du même chargé de l'inscription « Per Ignis » de sable, brochant sur la losange ; le tout sommé d'un comble d'azur chargé de l'inscription « PERRIGNY » d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

L'histoire de la municipalité de Perrigny

Le 11 avril 1793 (An II de la République) : réunion extraordinaire du Conseil Général de la Commune convoqué par le Citoyen-Maire, Jean-Louis Durand. L'objet de cette réunion est : invitation faite aux citoyens à s'unir pour la défense de la patrie afin d'identifier toute personne suspecte, prêtre insermenté ou personne laïque afin de faire procéder à leur arrestation. Simon Trouillot et Jean-Baptiste Trouillot (dit "Grand") sont considérés comme "gens très suspects et malveillants" et il convient d'en faire l'arrestation.

Août 1793 (16 fructidor An II de la République) : réunion du Conseil Municipal dans la "ci-devant Eglise" signifiant l'église d'auparavant (probablement l'Eglise du haut dont les détails sont abordés au chapitre Edifices et Sites). L'objet de cette réunion est : délibération sur la levée de 9 quintaux et 11 livres de sel aux Salines de Montmorot.

25 avril 1815 : réunion du Conseil Municipal conformément à la circulaire du Préfet et pour prestation de "Serment d'obéissance aux constitutions de l'Empire et fidélité à l'Empereur".

6 janvier 1816 : nomination de Jean-Louis Abriot, adjoint et "promesse de fidélité et dévouement faite à Sa Majesté Royale Louis XXVIII".

1er mai 1826 : ouverture d'un nouveau registre pour servir à l'enregistrement des délibérations du Conseil Municipal.

6 mai 1827 : réunion du Conseil Municipal pour examen du projet de budget pour 1828 et fixation de la "rétribution pour coupe affouagère". A remarquer : la présence d'un Comte de Grivel au Conseil Municipal de l'époque.

21 septembre 1827 : Ordonnance du Roi Charles X autorisant la commune à acquérir "une maison avec dépendances pour y placer la mairie et divers établissements d'une utilité locale". Il s'agit probablement du bâtiment situé au 26 rue du Moulin, mairie au début du XXIème siècle et bâtiment de l'école primaire encore en 2023.

24 septembre 1828 : réunion extraordinaire du Conseil Municipal "à l'effet d'établir les bans des vendanges".

4 avril 1835 : projet d'édification d'une nouvelle église.

12 avril 1836 : travaux supplémentaires à exécuter aux fontaines de Perrigny.

7 juillet 1926 : notification du refus d'installer un dépôt de liquides inflammables (pompe à essence) au profit de la Compagnie Industrielle des Pétroles pour le compte de Mr Vulpillat, cafetier.

29 juin 1928 : ouverture d'une enquête (d'utilité publique) sur le projet d'exploitation du sondage n°4 de la Saline de Montaigu forée dans sa concession de Perrigny.

1931 : enquête auprès des cultivateurs pour le choix d'un emplacement parmi trois possibles pour l'installation d'un poids public. Les emplacements possibles sont : la Place devant chez M. M ; la Borne-fontaine de la rue du Château ; au niveau de l'emplacement du jeu de quilles.

27 octobre 1944 : rétablissement du Conseil Municipal et élection du Maire et de l'Adjoint.

Liste des maires de Perrigny

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Léon Prost    
mars 1989 mars 2001 René André    
mars 2001 mars 2008 Denis Jamaigne    
mars 2008 En cours Christiane Maugain[57] DVD Fonctionnaire

Démographie

Les personnalités liées à la commune

Les familles connues de Perrigny

Famille de Grivel

Au 17e siècle, Jean Grivel, chevalier, conseiller-maître aux requêtes du Conseil privé des Pays-Bas, possédait un domaine en franc-alleu (bien héréditaire, exempt de redevance) rue du Château. La justice était alors exercée par l'abbaye de Baume-les-Messieurs. Les archiducs Albert et Isabelle accordèrent à Jean Grivel, sur sa demande, en fief de la haute justice sur Perrigny (lettres patentes datées à Bruxelles du 1er mars 1611).

Jean Grivel, seigneur de Perrigny, se distingua par les hautes dignités dont il fut revêtu, d'habiles négociations diplomatiques et la publication de décisions de jurisprudence qui firent longtemps autorité devant tous les tribunaux.

L'ancienne demeure de la famille de Grivel était située dans l'actuelle rue du Château. A la suite d'un incendie, le château avec chapelle fut alors construit, un peu plus haut, dans la même rue. Ce château fut vendu par Hélior de Grivel, seigneur de Perrigny à Monsieur Michel Prost qui l'habita ainsi que tous ses descendants dont les familles actuelles Grosjean-Perrier sont les derniers représentants.

Famille Guyon

La généalogie connue remonte au XVIIIe siècle mais Monsieur Jean-Baptiste Guyon naquit en 1868. Orphelin de père à 17 ans, il vécut avec sa mère rue du Villard. Avec l'aide d'ouvriers agricoles, il s'employa à développer l'exploitation, celle-ci était constituée de prés, de champs et vignes qui recouvrirent progressivement la plus grande superficie de Perrigny. La dernière descendante de cette famille est Madame Anne-Marie Peltier-Guyon qui fit donation à la commune du terrain du magnifique actuel parc.

Famille Avalle

Cette famille, émigrée d'Italie, offre une admirable "corbeille" de musiciens" Le professeur Louis Avalle, né en 1848, était déjà, à 18 ans, professeur de violon au conservatoire de Navarre. A 21 ans, il fut 2e chef d'orchestre au théâtre royal de Turin. Il quitta l'Italie pour effectuer des tournées dans le monde entier et, compositeur remarquable, s'installa à Marseille où il mourut en 1928.

Son fils, Vincent Avalle, premier prix de violon à la scala de Milan, rencontra, lors d'une tournée musicale au casino de Lons-le-Saunier, son épouse, née Clavelin Marguerite. Elle fut 1er prix de conservatoire à Dijon. Elle demeurait chez ses parents à Perrigny, dans une propriété située à côté de l'église et ce fut là que se fixa ce jeune couple après son mariage en 1904.

Madame Marguerite Avalle tint, durant 60 ans, l'harmonium du village et, à ce titre, reçu un diplôme de reconnaissance diocésaine, délivré par Monseigneur Flusin.

Le don musical fut transmis à leur petite fille Jacqueline, enfant de Monsieur et Madame Jean Avalle : Madame Jacquline Avalle-Nicolas, née en 1941. Celle-ci reçut de nombreux "Premier Prix" : chant au conservatoire de Besançon - solfège - art lyrique école de Bale Scala Quantorum, spécialisée en musique baroque.

Elle a déjà produit six disques et fut, durant douze années, professeur du Conservatoire de Lons-le-Saunier. En 1993, elle enseignait au Conservatoire de Lyon depuis 10 ans et donne des concerts dans toute la France.

Recensement de la population

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

En 2021, la commune comptait 1 518 habitants[Note 4], en diminution de 0,85 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
774834810803808810841861856
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
812884846860850875831806781
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
814733718705758857889937940
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2431 3221 6451 6191 5801 6461 5581 5291 537
2018 2021 - - - - - - -
1 5211 518-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Affiche Terraillon vers 1922.

Horlogerie Lucien Terraillon

En 1921, la manufacture d'horlogerie monumentale "Terraillon et Cie" succédant à l'entreprise de Paul Odobez dirigée par Lucien Terraillon est transférée de Morez à Perrigny. Ce dernier y réalise une usine de premier plan "de l'air, de la lumière, un souci méticuleux de la propreté, des machines de haute précision, fonctionnant avec le minimum de force motrice des transmissions souples auxquelles les roulements à billes enlèvent toute dureté, des méthodes de travail en contraste absolu avec les vieilles coutumes d’autrefois, voilà ce qui caractérise l’usine de la Gravière"[63].

Un atelier de décolletage vint s'ajouter à l'horlogerie mécanique. La fabrication de grands carillons automatiques et à clavier est assurée par cette entreprise et on

En plus de l’usine, il crée une cité ouvrière. C’est la grande époque du patronat paternaliste. Technicien de premier ordre, Lucien Terraillon est aussi homme d’affaires intelligent, et commerçant droit et précis. « C’était en même temps un homme aimable, un patron dévoué et consciencieux, toujours arrivé premier au travail »[63].

Encore de nos jours on peut admirer des horloges fabriquées à Perrigny comme l’Horloge du Théâtre de Lons-le- Saunier, de l'Hôtel-Dieu de Lons-le-Saunier, du sanctuaire Notre Dame de la Salette en Isère[64] ou encore de la mairie de Chatillon-sur-Chalaronne. On peut entendre les grands carillons automatiques et à clavier à Calais, à Bayeux, à Annecy (couvent de la Visitation), à Hombleux, à Isser en Algérie et jusqu'à Bethléem[27] . L'exportation représente une bonne part de la production de l'usine : en Espagne, au Portugal, au Mexique, en Océanie et même en Suisse [27].

L'entreprise finit par déménager à Revigny en 1942 avant d'importer des pièces américaines afin de constituer un atelier mécanique d'ultraprécision[63]. L'usine est finalement cédée en 1970[27].

François Boiteux et la scierie Perrier

Né en en 1881, François Boiteux et sa famille arrivent route de Conliège dans une scierie "délabrée" en 1884. Il y a là : une machine à battre les céréales, un battoir d'écorce, un châssis à une lame ainsi qu'un four banal. Dès l'arrivée de la famille à Perrigny, un châssis multiple est installé, ainsi qu'une circulaire et une roue à auget. En septembre 1889, tout est détruit par un terrible incendie, seul le châssis subsiste.

La reconstruction de la scierie va donner lieu à toute une longue série d'inventions de machines et de produits par François Boiteux. C'est tout d'abord un perfectionnement du châssis des scies, puis des recherches sur le mouvement perpétuel. En 1893, une machine à vapeur est installée à la scierie. En 1903, François Boiteux dépose un brevet pour une turbine à vapeur.

En 1908, il crée une fonderie de lapidaires employant une vingtaine d'ouvriers qui tailleront le verre. A cette époque, François Boiteux remet la scierie à son frère Arsène Boiteux : elle est composée de sept scies, une raboteuse, une dégauchisseuse et deux machines à affûter.

Par ailleurs, en 1923, il sera le premier perrignois à faire l'acquisition d'une voiture et d'un poste TSF (Transmission Sans Fil). C'est à cette époque qu'il fait don à la commune du terrain pour construire la gare des chemins de fer vicinaux.

Les inventions continuent :

En 1925, il créa : une machines à couper les baguettes de verre creuses , un aspirateur de fumée ainsi que des produits d'entretien pour métaux.

En 1930, il créa une machine à poncer, percer, fraiser et meuler.

En 1931, il créa deux produits "RIKNIZ" pour entretenir les voitures.

Jusqu'en 1949, les inventions se succèdent ainsi, tandis que la scierie est vendue en 1942 à la famille Perrier dont la troisième génération a perpétué l'entreprise jusqu'à la fermeture en 2012.

Les descendants de François Boiteux habitent toujours Perrigny.

Autres entreprises

La fonderie Jean Larceneux est également une entreprise employant des perrignois située rue du Moulin, elle n'est plus en activité aujourd'hui[64],[65].

En 2015, 195 entreprises sont recensées dans la commune de Perrigny dont 132 entreprises de commerces et services (soit 67,7 %). Cette même année, le tissu économique de la commune est notamment composé de 61 entreprises de 1 à 9 salariés (soit 31,3 %) et 36 entreprises de plus de 10 salariés (soit 18,5 %).

Article détaillé : Terraillon.

Lieux et monuments

Voies

73 odonymes recensés à Perrigny
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
0 0 0 9 0 19 0 0 2 0 0 2 [Note 5] 36 1 [Note 6] 4 [Note 7] 73
Notes « N »
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Rues notables

Plan des puits à sel situés à Perrigny[66]

La rue du puits à sel et le chemin des puits

La rue du puits à sel était, d'après les cadastres napoléoniens de 1813, nommée "Chemin Vicinal de Conliège à Perrigny"[67].

Cette rue et ce chemin portent bien leur nom, en effet, ils étaient une annexe des Salines de Montaigu dont l'activité d'exploitation du sel s'étend de 1892 à 1959. Dans cette zone, des puits de sondage y ont été creusé, nous retrouvons un plan (1948) de la zone ci-contre.

Aujourd'hui, il ne persiste qu'une maison de gardien des puits[68].

La rue de la Batavarde

Depuis que le Monument aux Morts, y est édifié en haut de celle-ci, la rue de la Batavarde est également appelée rue des Anciens Combattants. Elle fut autrefois (1813), appelée "Vicinal de Perrigny"[32]. Elle est la seule rue de France à porter ce nom de "Batavarde". Ce terme était déjà le nom d'un lieu-dit Perrignois correspondant au territoire au Sud de cette rue[32]. Dans le patois du pays, "varder" signifie glisser vite sur la neige. On imagine aisément que dans cette rue en pente, les jeunes perrignois s'amusaient à la "varder" en luge[69].

Édifices et sites

Eglise Saint Jean-Baptiste

Eglise Saint Jean-Baptiste (XVème siècle), dite "l'église du Haut"

Au XVe siècle, Perrigny dépendait de la paroisse de Saint-Étienne-de-Coldre et n’avait qu’une chapelle, dédiée à Saint Jean-Baptiste. En 1514, en raison du risque d'effondrement de la voûte du chœur, l'archevêque de Besançon autorise les habitants à rebâtir et agrandir de cœur[27].

En 1624, l'abbaye de Baume, responsable de la paroisse de Coldre, autorise la confrérie Saint-Sébastien à construire une chapelle dédiée à ce Saint sur le côté sud du chœur. Les travaux ne s'achèveront qu'en 1630[27]. Enfin, le clocher-porche est couronné par une flèche quadrangulaire datée de 1683.

Cet édifice est caractéristique des églises jurassiennes à nef de persistance romane et à chœur gothique.

En 1809, cette église est jugée comme trop petite tandis que vers 1835, elle est considérée comme malsaine et malsituée.

Elle est en 1857 composée d'un vicaire amovible, présenté par les habitants au chapitre de Baume qui l’instituait avec l’approbation de l’archevêque qui en faisait la desserte. Elle se compose d'un clocher, d’une nef, de deux chapelles à droite de la nef, d’un chœur d'un sanctuaire et de deux sacristies. Le chœur (éclairé par le haut) et le sanctuaire sont d’une architecture ogivale ; de petits piliers, sur lesquels s’élèvent les nervures de la voûte, les décorent. L'église se compose d'un porche (décoré de quatre colonnes de l'ordre dorique que surmontent un entablement et un fronton), d'une petite tribune, de trois nefs, d'un sanctuaire, d'un chœur et de deux sacristies surmontées de tribunes. La voûte en forme de demi-calotte sphérique, est ornée de caissons peints[30].

De plus, à son angle sud-ouest existe un cadran solaire. Au quatrième étage, des ouvertures jumelées en plein cintre, reposent sur des colonnettes. A l'intérieur, une cloche baptisée Louise Geneviève fut bénite le 10 octobre 1864. Malheureusement le 26 mai 1865 la cloche chute en raison d'une construction défectueuse des paliers qui la supportent. Les frais de repose et réparations incomberont au fournisseur François Humbert de Morteau.

Des tuiles recouvrent le clocher réparé il y a quelques années alors que le reste de l'édifice est revêtu de laves qui nécessitent des travaux urgents afin de permettre la sauvegarde du patrimoine.

Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1997[70].

Nouvelle église Saint Jean-Baptiste (milieu XIXème siècle), dite "l'église du Bas"

La nouvelle église Saint Jean-Baptiste a été construite au milieu du XIXe siècle en adoptant la formule néo-classique basilicale alors soutenue par le Conseil des bâtiments civils à Paris.

Les plans en ont été initialement conçus en 1840 par l'architecte Claude François Besand, pour un devis de 75 000 francs.

L'année suivante, en 1841 le terrain est acquis[27].

La mise en chantier, un temps retardée, en a été en définitive assurée à partir de par l'architecte Eugène Denis, pour un coût final avoisinant les 100 000 francs[71],[72]. Cependant, à l'entrée de l'église est inscrite la date "1846", date à laquelle la construction du clocher est terminée[27].

Les études du projet, la construction et l'ameublement sont terminés en 1850[27].

Le marché pour la fourniture des deux cloches est conclu en 1864. Cette même année, l'horloge est installée.

Son horloge a été remplacée par une horloge issue de la manufacture Lucien Terraillon à Perrigny (visible encore aujourd'hui pour les curieux) .

Depuis sa construction l'église n'a pas subi de transformations notables, à l'exception de divers travaux d'entretien (toiture, peintures intérieures et remplacement de l'horloge par Lucien Terraillon).

Monument aux Morts[27]

Monument aux Morts (1921)

Le 4 octobre 1916 le Conseil Municipal décide d'ériger "une plaque ou monument portant le nom des originaires de la commune morts au champ d'honneur".

Le 14 février 1920, Monsieur Camus, architecte à Lons-le-Saunier, est chargé d'établir les plans et devis. Il dessine le monument proprement dit, surplombé par la statue de Mr Pourquet.

Le 23 novembre 1921, les travaux sont confiés à Monsieur Spinga, maitre carrier à Dole[27] pour une somme de 14 500 francs[73].

Le 26 juillet 1922, le Conseil Municipal décide du choix de la statue du "poilu", symbole de la Résistance en fonte d'art bronzé[27].

Elle sera ensuite commandée à Henri-Charles Pourquet, statuaire à Paris, la statue est en fonte d’art bronzé et avait coûté 4 800 francs, dont 3 077 francs ont été recueillis par souscription, la différence étant acquittée par la commune.

La barrière en fer forgé autour du monument a été fournie par André Pommier, forgeron à Perrigny. Son prix s'élève à 2 000 francs[73].

Elle est composée de fonte de fer bronzée et en calcaire[74].

Sur sa face Ouest on distingue l'hommage suivant : "La commune de Perrigny à ses enfants morts pour la patrie"

Ce monument est à la mémoire des enfants de la patrie morts pour notre liberté[74]

Ecole municipale

- 400 livres annuelles sur les deniers de la commune

- 10 sols par mois et par enfant pour ceux qui apprendront à lire

- 12 sols pour ceux qui apprendront à lire, écrire, l'arithmétique et le plein chant.

- "tiendra la classe et enseignera tous les jours matin et soir, excepté le jour de dimanche, fêtes chômées et jours de congé qui seront fixés autant que faire se pourra les jours de marché autour de Lons-le-Saunier et jours de vendanges.

- sera tenu de chanter les messes de paroisse et mortuaires, d'accompagner le citoyen-curé pour l'administration des sacrements aux malades et toute autre cérémonie publique concernant le culte divin.

- sera tenu de faire le catéchise deux fois la semaine, faire la prière tous les dimanches sur le soir, publiquement à l'église.

- sera tenu en outre de soigner et remonter l'horloge de la paroisse toutes les vingt quatre heures et de sonner le midy tous les jours d'œuvres." extrait des Minutes de greffe de la municipalité de Perrigny.

- il s'occupe d'affaires de commerce plutôt que de sa classe.

- l'éducation des enfants et négligée.

- il n'assure pas ses fonctions de secrétaire de mairie.

- il a contribué à l'expulsion de sœur Degrace, institutrice.

Autres lieux et monuments

Vie locale

Associations

Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Route de Champagnole et Route de Conliège
  6. Square du 19-Mars-1962
  7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, stations hertziennes, etc.

Cartes

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Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes