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La politique de distribution est une des politiques de la stratégie marketing des entreprises de production qui concerne l'organisation de la mise à disposition de leur fabrication sur le marché. Elle fait partie du marketing mix.

Les entreprises de service et les chaînes de distribution ont l'équivalent : des politiques d'implantation.

La politique de distribution se fait au bénéfice d'un intermédiaire revendeur, d'un producteur-consommateur intermédiaire, d'un acheteur ou un consommateur final.

Elle s'opère concrètement selon des mécanismes du producteur au client acheteur avec l'intervention d'un seul niveau de distribution intermédiaire (exemple : fournisseur-producteur → détaillant → client acheteur). Dans le cas du circuit long, la mise à disposition s'effectue via une cascade d'opérateurs successifs (exemple : fournisseur-producteur → grossiste → détaillant → client acheteur).

Le terme canal de distribution désigne le mode de mise à disposition dans lequel les produits sont acheminés via des réseaux de magasins ou des méthodes de vente d'un même type (exemple : le canal de vente des hypermarchés).

Le terme « circuit de distribution » désigne la palette des canaux de distribution choisis par un producteur pour faire passer ses produits du stade de leur production au stade de leur consommation.

Enjeux du management de la distribution

Un point de distribution tend à devenir un produit au sens marketing caractérisé par un ensemble d'attributs (proximité physique ou virtuelle, choix, praticité, accueil et savoir-faire) créateur de sens et d'univers de solutions pour le client. Dans ce contexte, l'acte d'achat prend un sens sociétal qui dépasse la simple consommation comme fin en soi. Le management de la distribution a donc un caractère qui doit tenir compte de contraintes fonctionnelles spécifiques à l'activité de distribution.

Le producteur attend de la distribution de :

Le distributeur attend de son fournisseur :

Spécificité française : l'intervention du législateur dans le rapport fournisseur-distributeur

Certains procédés sont considérés comme illicites par la loi française :

Certains procédés observés sont dorénavant plus encadrés dans le droit français :

Le chiffre d'affaires d'un producteur chez un distributeur (grande distribution) est en général 10 à 15 fois plus faible que celui d'un distributeur pour un producteur[2]. D'où la naissance d'un rapport de force en faveur de la distribution pouvant pousser les producteurs à envisager le choix d'une distribution qu'ils dominent (franchise, VPC, etc.).

Le management opérationnel de la distribution

Management opérationnel du réseau par le fournisseur

Pour les aspects généraux du management opérationnel des flux physiques : Logistique.

En fonction de ses objectifs, le producteur peut rechercher une certaine différenciation au niveau de la distribution de ses produits/services[3] :

Management opérationnel des distributeurs

Pour les aspects généraux du marketing opérationnel des distributeurs : Merchandising.

Le droit de référencement payé par le fournisseur au distributeur est généralement fonction :

Le management tactique et stratégique d'une entreprise de distribution

Choix des fournisseurs ou de son assortiment par le distributeur

Caractéristiques principales du distributeur évaluées par le consommateur

Le distributeur peut envisager d'améliorer ses ventes par la construction de son marketing mix (retailing mix)[4]. Le distributeur construit son marketing opérationnel en arbitrant plusieurs paramètres :

Indicateurs du distributeur

Dans le cadre de leurs relations commerciales, les intérêts du distributeur et du producteur doivent être ménagés. Au cours de la négociation, l'historique des commandes, des volumes vendus ne sont pas les seuls indicateurs à prendre en compte. Le distributeur établit son appréciation du fournisseur sur la base d'une palette d'indicateurs :

Choix du distributeur par le fournisseur

Choix stratégiques

Choix des objectifs du circuit

L'objectif d'un circuit de distribution se détermine à partir du niveau de services souhaité par le client et la dispersion des attentes selon les segments du marché (choix, délai, crédit, livraison, installation, réparation…). Le choix des segments et celui des circuits sont étroitement liés. Chaque producteur doit ensuite concevoir ses objectifs de distribution à partir des principales contraintes :

Choix de nature du circuit

Le circuit de distribution est caractérisé par sa longueur, c'est-à-dire le nombre de niveaux qu'il comporte correspondant au nombre d'intermédiaires. Le canal de distribution est une catégorie d'intermédiaires au sein du circuit. La tendance est au raccourcissement des circuits de distribution. La vente directe par Internet est à ce titre en plein essor.

Les différents canaux de distribution peuvent être nommés & décrits arbitrairement de la façon suivante :

Le nombre d'intermédiaires qu'il convient d'utiliser pour chaque niveau de distribution est fonction du degré de couverture du marché visé par l'entreprise. On peut imaginer trois types de couverture :

Choix du mode de sollicitation des consommateurs
Stratégie "Push" ou stratégie "Pull"

Choix tactiques (d'implantation)

Le choix de l'implantation peut être réalisé en utilisant divers critères :

Critères quantitatifs :

Critères qualitatifs traditionnels :

Il est donc possible d'appliquer par exemple cette procédure :

Les étapes de la conquête de la distribution
  1. Identifier les types de points de vente les plus lourds en DV.
  2. Choisir parmi ceux-ci les enseignes les plus dynamiques pour la famille de produits concernée.
  3. Entamer la négociation au niveau des centrales puis éventuellement les poursuivre au niveau régional.
  4. Se faire référencer point de vente par point de vente.
Critères qualitatifs spécifiques à la vente à distance (dont le commerce en ligne)

La vente à distance se caractérise par la réintermédiation de trois nouveaux acteurs très importants du marché qu'il faut prendre en compte dans le management : les moteurs de recherches, les comparateurs de prix et les sites de ventes aux enchères. L'implantation est aussi fonction d'une double contrainte logistique pour les flux physiques à gérer (stockage, personnalisation, livraison fonction du niveau de péremption et d'intangibilité des produits permettant le choix entre une stratégie de transmédiation (des anciens VAD), click and mortar ou pureplayers) et d'urbanisation pour les flux immatériels (fonction des quantités et de la qualité de service attendue).

Les autres critères spécifiques à la vente à distance relativement aux clients sont le :

Droit et distribution

Pour un article sur le droit Français de la distribution : Secteur de la grande distribution en France.

Voir également, dans le domaine bancaire et financier : intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement.

Réglementation des opérations de Distribution

En fonction de la nature des produits distribués, des modalités pratiques de distribution -notamment logistiques- et des risques encourus -notamment en matière sanitaire ou de sécurité-, un cadre réglementaire spécifique peut s'imposer aux activités.

Ainsi par exemple, la mise en œuvre des politiques de distribution alimentaire doit respecter la réglementation visant les conditions matérielles de traitement des produits selon qu'ils sont stockés et distribués en température ambiante, en froid dit positif (température réfrigérée) ou en froid dit négatif (température correspondante aux produits surgelés).

Dans le domaine de la distribution des services, la distribution bancaire est précisément encadrée par des normes juridiques visant à protéger les consommateurs, tout spécialement, les épargnants et les emprunteurs.

Les différentes enseignes de distribution commerciale

La classification des lieux de distribution est arbitrairement fixée par les différents pays (par exemple plus de 40 000 références vendues pour l'hypermarché et le grand magasin en France). Cependant de manière générale nous pouvons distinguer :

Pour la notion de taille des lieux de distribution, le : Secteur de la grande distribution.
Pour la notion de regroupement de lieux de distribution, le : Centre commercial.
Pour la notion de prix et la diversité des références vendues, le : hard-discount et supermarché.

Notes et références

  1. Les MDD représentent en moyenne en Suisse (50 % des produits vendus), en Grande-Bretagne (45 %), et en France (30 %) selon Olivier Bitoun, La Suisse championne du monde des MDD, www.lsa.fr, 21/05/2007 [lire en ligne]
  2. Mercator 7ed, Théorie et pratique du marketing, Lendrevie Lévy Lindon page 441
  3. M. Dupuis et F. Andrieu, Marketing experientiel et performances des enseignes de distribution, 2004
  4. Jacques Dioux et Marc Dupuis, La distribution, Pearson éduction, 2005
  5. Pour en savoir plus sur les techniques de marketing en commerce électronique http://20-elements-let-ecommerce-successful.blogspot.com

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes