Public Enemies
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo original du film
Titre québécois Ennemis publics
Réalisation Michael Mann
Scénario Michael Mann
Ann Biderman
Ronan Bennett
Musique Elliot Goldenthal
Acteurs principaux
Sociétés de production Universal Pictures
Relativity Media
Forward Pass
Misher Films
Tribeca Productions
Appian Way
Dentsu
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Biopic, drame, film de gangsters
Durée 134 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Public Enemies ou Ennemis publics au Québec est un film américain réalisé par Michael Mann, sorti en 2009.

Il s'agit de l'adaptation cinématographique du livre de Bryan Burrough (en), Public Enemies: America's Greatest Crime Wave and the Birth of the FBI, inspiré de l'histoire de John Dillinger.

Synopsis

[modifier | modifier le code]

Dans les années 1930, John Dillinger (Johnny Depp) a trouvé sa vocation dans le braquage de banques. Le FBI, dirigé par J. Edgar Hoover, fait de lui l'ennemi public numéro 1 et demande à Melvin Purvis (Christian Bale) de le traquer.

Après avoir fait évader ses complices du Pénitencier fédéral de l'Indiana, John Dillinger va se réfugier dans une petite ferme où il sera en sécurité. Un soir, en sortant avec toute sa bande, il rencontre Billie « Blackbird » Frechette (en) (Marion Cotillard), d'origine française et indienne. Il l'invite à le suivre à travers l'Amérique. Elle finit par accepter, mais il se fait arrêter par la police locale avant leur départ. Une fois incarcéré dans une prison en Indiana, il arrive une fois de plus à s'évader grâce à un faux revolver. Il ne retourne pas la voir tout de suite. Il braque une banque où, en sortant, il se fait tirer dans le bras.

Blessé, il trouve refuge au milieu d'une forêt avec ses compagnons. Mais un membre de la bande a été touché lors du braquage puis arrêté. Sous la torture, il explique à la police les projets de Dillinger. Cela permet au FBI de le retrouver et une grosse fusillade éclate au Little Bohemia Lodge. Dillinger arrive à s'enfuir avec un de ses compagnons.

Revenu à Chicago, il récupère Billie mais celle-ci se fait arrêter dans un lieu surveillé par le FBI alors que Dillinger était resté dans sa voiture. Le FBI la torture aussi mais elle se tait suffisamment longtemps pour lui permettre de trouver une nouvelle planque.

Pour arrêter l'ennemi public numéro 1, Purvis fait alors chanter une vieille amie du bandit en la menaçant d'expulsion hors des États-Unis. Elle profite d'une invitation de John au cinéma pour le dénoncer. John Dillinger se fait tuer devant le Biograph Theater le par un adjoint de Melvin Purvis, après avoir vu le film L'Ennemi public no 1 avec Clark Gable qui joue son rôle. L'adjoint qui a tué John Dillinger revient voir Billie dans sa cellule pour lui donner un message de John Dillinger qui lui a dit à l'oreille avant de mourir « Bye-bye Blackbird » (« Bye-bye Oiseau noir »). En sous-titre à la fin du film il est dit que Melvin Purvis quittera le FBI un an plus tard et mourra « de sa propre main » en 1960.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]
Les acteurs principaux Johnny Depp et Marion Cotillard, à l'avant-première parisienne du film en en 2009.

Sources et légendes: Version française (VF) : Voxofilm[4] et Version québécoise (VQ) : Doublage Québec[5]

Production

[modifier | modifier le code]

Genèse et développement

[modifier | modifier le code]

Le livre de Bryan Burrough (en) sur John Dillinger, Public Enemies: America's Greatest Crime Wave and the Birth of the FBI, est publié en 2004. L'idée était initialement de l'adapter en mini-série télévisée produite par HBO et Tribeca Productions (société de Robert De Niro). Bryan Burrough est également producteur et est chargé d'écrire lui-même le scénario. Mais de son propre aveu, il manque d'expérience et son travail est mauvais[6]. Le projet est ensuite relancé sous la forme d'un long métrage de cinéma. Michael Mann est interessé par la réalisation alors que Leonardo DiCaprio souhaite incarner Dillinger[7]. Michael Mann voulait à l'origine utiliser l'ébauche d'une histoire qu'il avait écrite en 1980 et qu'il n'avait jamais pu réaliser. Il opta finalement pour le livre de Burrough[8].

Attribution des rôles

[modifier | modifier le code]

Leonardo DiCaprio devait initialement incarner un des personnages principaux. Il a refusé car il s'était déjà engagé avec Martin Scorsese pour le film Shutter Island.

La grève des scénaristes a permis à Michael Mann de rencontrer Johnny Depp et Marion Cotillard car leurs projets avaient été repoussés, comme pour Shantaram, le film que Johnny Depp devait tourner en 2008[7].

Tournage

[modifier | modifier le code]

Le tournage débute le . Il a eu lieu dans le Wisconsin (Oshkosh, Manitowish Waters, Beaver Dam, Madison, Milwaukee, Columbus, Darlington), dans l'Indiana (Crown Point, Chesterton), dans l'Illinois (Chicago, Libertyville, Lockport, Aurora, Joliet), à Miami et à Tucson[9].

Accueil

[modifier | modifier le code]

Critique

[modifier | modifier le code]
Public Enemies
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 70/100
Rotten Tomatoes 68 %
Allociné 3,5/5 étoiles
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Box-office

[modifier | modifier le code]

Le film rencontre le succès en Amérique du nord où il récolte 97 104 620 dollars et dans le monde avec au total 214 104 620 dollars de recettes pour un budget de 100 000 000 dollars.

En France, le film attire 1 537 488 entrées.

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada[13]
97 104 620 $ 9
Drapeau de la France France[14] 1 537 488 entrées 6

Monde Total mondial 214 104 620 $ 9

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Nominations

[modifier | modifier le code]

Satellite Awards :

À noter

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Company credits » ((en) sociétés de production et de distribution), sur l'Internet Movie Database
  2. (en) « Public Enemies (2009) », sur Box Office Mojo.
  3. « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  4. « Fiche du doublage français du film »
  5. « Fiche du doublage québécois du film »
  6. (en) Brian Burrough, « Bryan Burrough: From Page to Screen », sur Vanity Fair, (version du sur Internet Archive)
  7. a et b Infos sur le tournage de Public Enemies, Toutlecine.com. Consulté 11 août 2009
  8. Goldstein, Patrick (June 15, 2009). "Michael Mann: The inside scoop on 'Public Enemies'". Los Angeles Times. Retrieved July 18, 2010.
  9. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. Dargis, Manohla (2009-07-01). "Movie Review – Public Enemies – Seduction by Machine Gun – NYTimes.com". Movies.nytimes.com. Retrieved 2010-04-02.
  11. RICHARD CORLISS (2009-07-06). "Johnny Depp as John Dillinger in 'Public Enemies'". TIME. Retrieved 2010-04-02.
  12. Jean-Luc Douin, « "Public Enemies" : portrait virtuose d'un truand qui soigne son image », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. a et b (en) Box-office mojo
  14. (fr) Box-office France
  15. According to a study by Wisconsin's Department of Commerce.
  16. Time Out New York. 18 December 2009. Retrieved 21 June 2020.
  17. Spicer, Andrew (2010). Historical Dictionary of Film Noir. Lanham, MD: Scarecrow Press. p. 434
  18. a et b « Public ennemies » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database.
  19. City That Never Sleeps: New York and the Filmic Imagination (2007) - Murray Pomerance - p. 158
  20. Joseph L. Mankiewicz – Patrick Brion – Éditions de la Martinière – 1978
  21. Life 19 mars 1971 - p. 66
  22. Myrna Loy Being and Becoming, James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy, éditions Knopf 1987, page 87
  23. New York Magazine Company, 2005 - vol.38 p.68
  24. Investigating Couples: A Critical Analysis of The Thin Man,Tom Soter (2015) - Mc Farland and Company Inc Publishers- p.19
  25. Stranger, stop and wish me well, Just a prayer for my soul in Hell. I was a good fellow, most people said, Betrayed by a woman all dressed in red.Jonathan Goodman, Bloody Versicles: The Rhymes of Crime, Kent State University Press, Kent, 1993 - p.170

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :