Le Walap est un type de pirogue traditionnel des Îles Marshall, à voile austronésienne triangulaire, à un balancier. Ce type de voilier est muni d'une plate-forme et sa coque est constituée de planches cousues.
Il s'agit du plus grand type de pirogue des Îles Marshall (jusqu'à 30 m de long) de type prao micronésien, utilisée pour le voyage en haute mer, avec une capacité maximale d'une quarantaine de personnes.
Le walap appartient est un type de prao micronésien rencontré sur les Îles Marshall[1]. Il se caractérise par comme les autres types de l'île par :
Ce type de voilier ne virent pas en pointe mais "shuntent" (il vogue en sens inverse), c'est pour cela que les deux extrémités du bateau sont identiques. La distinction entre la proue et la poupe ne dépend que du cap du bateau[1].
Les pirogues sont fabriquées à partir de matériaux locaux comme l’arbre à pain (Artocarpus sp.) pour la coque et le balancier[1]. Comme chaque famille possédait au moins un bateau, des ressources en bois ont été plantées pour alimenter la demande en bois pour les pirogues[1].
La connaissance de la construction traditionnelle des bateaux, bien que détenue officiellement par certaines familles, était largement répandue et pratiqué aux Îles Marshall, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ou un déclin est amorcé, remplacé par la motorisation[1].
Il s'agit du plus grand type de pirogue des Îles Marshall mesurant jusqu'à 30 m de long[2]. La coque est constitué de planches cousues ensemble de fibres de noix de coco, scellées avec de la sève d'arbre, seule la quille est constituée d'une seule bille de fruits à pain lorsque cela est possible[1].
Il est conçu pour la navigation hauturière et permet de les grands voyages entre iles, avec une capacité maximale d'une quarantaine de personnes[2].
Il existe trois principaux types de canoës à voile aux îles Marshall :
Parallèlement à ces trois types de pirogues, il existe 5 conceptions pour la coque principale (wa), qui influe sur la vitesse et la capacité de chargement des pirogues : Mwijitbok, Taburbur, Malmel, Tojeik et Jekad[1].
La variation de ces conceptions de coque concerne principalement l’amincissement de celle-ci, influençant la vitesse et la capacité[1], mais aussi le tirant d’eau et l’asymétrie du profil de coque.