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Anzin-Saint-Aubin | |||||
Une entrée dans la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Valérie El Hamine 2020-2026 |
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Code postal | 62223 | ||||
Code commune | 62037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anzinois | ||||
Population municipale |
2 806 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 547 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 54″ nord, 2° 44′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 94 m |
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Superficie | 5,13 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Arras (banlieue) |
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Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-1 | ||||
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-anzin-saint-aubin.fr/ | ||||
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Anzin-Saint-Aubin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Les habitants de la commune sont appelés les Anzinois.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.
La commune, limitrophe d'Arras, est située sur la route d'Arras à Houdain et Boulogne-sur-Mer (route départementale D 341) encore appelée chaussée Brunehaut.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
La superficie de la commune est de 5,13 km2 ; son altitude varie de 56 à 94 mètres[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
Le territoire de la commune est traversé par quatre cours d'eau :
La présence de ces différents ruisseaux qui alimentent la Scarpe et auxquels s'ajoutent plusieurs sources, s'explique par la résurgence au flanc de la vallée de la nappe phréatique de la craie du Sénonien et du Turonien Supérieur.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Le territoire d'Anzin-Saint-Aubin occupe une partie du flanc gauche de la vallée naturelle de la Scarpe, dont l'orientation est ouest-est.
Ce territoire est tourné vers le sud. Le relief est varié avec alternance de buttes et vallons d'orientation le plus souvent nord-sud. Les points hauts sont occupés par des sols crayeux avec une faible épaisseur de limons du tertiaire, les points bas sont constitués d'alluvions sablo-humiféres du quaternaire. Les plateaux sont divisés en champs ouverts semés de céréales ou de plantes sarclées (betteraves, pommes de terre, etc.) ; le fond de la vallée est occupé par des prairies, des saules, des peupliers et un golf.
La partie urbaine est constituée d'un habitat :
En 2006, il y avait 1 020 logements sur la commune dont 99,4 % de maisons qui pour la plupart disposent d'un jardin et d'une installation sanitaire.
Les espaces publics en pelouses ou plantés sont nombreux et représentent une surface d'environ 20 ha.
Un chemin de randonnée mis en place par la communauté urbaine d'Arras passe en fond de vallée, venant de Sainte-Catherine et allant vers Marœuil.
Un autre chemin de grande randonnée, le GR 121, passe à proximité de la commune mais sur Arras et Duisans.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : la haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves. Cette ZNIEFF, d’une superficie de 702 ha et d'une altitude variant de 60 à 115 mètres, s'inscrit dans un région agricole, dans une plaine dénudée avec deux vallées verdoyantes, celles de la Scarpe et du Gy[11].
Anzin-Saint-Aubin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[15] et 87 215 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones urbanisées (25,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom d’Anzin Anzinum apparaît en 866-870 dans un cartulaire de Saint-Vaast ; celui de Saint-Aubin (Sancti Albini de Marex) n’apparaît qu’en 1154; Anzinio en 869; Anzen en 1076-92[21]. Le cadastre de 1868 mentionne la Fontaine des Trois-Louches.
Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais est un hagiotoponyme.
Durant la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Commune-des-Frères-Unis[1].
Anzin-Saint-Aubin s’est formée à partir de deux lieux d'habitat :
Jusqu'à la Révolution, Saint-Aubin est plus peuplé qu'Anzin et la paroisse qui va naître aux environs du XIIe siècle s'appellera Saint-Aubin-Anzin et l'église est construite à Saint-Aubin. Le titulaire de la cure habite Saint-Aubin, l'abbaye de Saint-Vaast étant propriétaire de cette localité. Le fief d’Anzin est un fief seigneurial, il appartient successivement aux Montmorency, à la famille d’Oye, à Jacques Happiot échevin d’Arras et à Pierre de Bochy, écuyer. Le blason de la commune est celui de Rolandus de Montmorency.
Une église existait déjà en cet endroit à cette date. La population de Saint-Aubin était essentiellement constituée de laboureurs, manœuvriers et journaliers. Les marais de Saint-Aubin appartenaient respectivement à l’abbaye Saint-Vaast et l'abbaye du mont Saint-Éloi. Il y eut du reste, tout au long du Moyen Âge, divers conflits entre ces abbayes concernant la gestion de ces marais et des viviers qui y avaient été installés par les propriétaires[réf. nécessaire]. Ces mêmes viviers furent pillés en 1358 par les Arrageois qui subissaient une période de disette.
Une grande partie du territoire était la propriété du clergé, non seulement des abbayes déjà citées, mais aussi l'abbaye Saint-Amand-et-Sainte-Bertille de Marœuil, l’Abbaye des Dames d'Étrun, les Jésuites, les Brigittines, les Carmes, etc. 73 % du territoire appartenait au clergé.
L'abbaye Saint-Vaast a installé un moulin à eau à Anzin, au moins à partir du XVIe siècle. Ce moulin dont les vestiges existent toujours est actuellement entouré par la pisciculture. Il a surtout fabriqué de l’huile, mais aussi de la poudre à canon et du papier.
La commune est instituée en 1790 avec l’élection du premier conseil municipal et du maire, Noël Douchet, fermier de 56 ans. Les biens du clergé sont alors vendus.
Paul Alphonse Bocquet (1770-1821) libraire sur la petite place d'Arras, a acheté l'église de Anzin-Saint-Aubin 62 sous la Révolution, quand elle a été vendue comme bien national, alors qu'on lui avait enlevé sa toiture. Il lui a ainsi évité une démolition certaine. Désaffectée, elle sert aujourd'hui de salle de réunions.
Au début du XIXe siècle, Anzin se développe en termes de population et des maisons se bâtissent le long de la chaussée Brunehaut. Une polémique va naître entre les habitants de Saint-Aubin et Anzin, ces derniers réclamant une église et le siège de la cure. En effet, cette partie de la commune a déjà la mairie et elle se peuple plus rapidement que Saint-Aubin. Cette polémique dure jusqu’à la moitié du XIXe siècle. En 1853, la commune est dénommée Anzin-Saint-Aubin, par décret impérial, et la construction d’une église et d'un presbytère est entreprise à Anzin (église actuelle), entre 1845 et 1885. Ces décisions mettent fin à la polémique.
Anzin-Saint-Aubin a une agriculture vivante, mais de plus en plus d’ouvriers viennent y habiter.
Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, le village est en grande partie détruit. Il sert aussi de base arrière aux soldats du front et à l’artillerie, anglaise notamment. L’église, le château de l’Abbayette et la salle Notre-Dame sont transformés en hôpitaux.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population subit à nouveau les affres de la guerre lors de la bataille de France, puis de l'occupation. Plusieurs personnes meurent au combat ou en captivité, tandis que d’autres participent à la résistance ou à l’aide aux prisonniers.
À partir de 1950, la commune connaît une forte évolution, les citadins viennent s’y installer. Le nombre d’agriculteurs diminue. C’est ainsi que sa population passe de 1 052 habitants en 1970 à 2 553 en 1990 et environ 3 000 en 2006.
Ce fut l'un des plus importants taux de croissance des communes du Pas-de-Calais, ce qui a pour conséquence d’avoir aujourd'hui au moins les ¾ de la population qui n’est pas anzinoise de souche[Quoi ?].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre fondateur de la communauté urbaine d'Arras, créée en 1965 sous le statut de district en 1965 et transformée en communauté urbaine en 1998.
La commune faisait partie de 1801 à 1991 du canton d'Arras-Nord, année où elle intègre le canton de Dainville [1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Arras-1.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[30].
Les habitants de la commune sont appelés les Anzinois[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 2 806 habitants[Note 4], en augmentation de 2,45 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 350 hommes pour 1 423 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le golf d'Arras se trouve dans la commune. Ce golf a accueilli l'Open de France Dames, compétition du Ladies European Tour, en 1996 et de 2000 à 2009.
En 2019, dans la commune, il y a 1 223 ménages fiscaux qui comprennent 2 913 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 27 700 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 74 % (57,6 % en France métropolitaine)[37],[38].
Les armes d'Anzin-Saint-Aubin se blasonnent ainsi : |