Caroline Parmentier | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (1 an, 9 mois et 12 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 9e du Pas-de-Calais |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RN |
Prédécesseur | Marguerite Deprez-Audebert |
Conseillère régionale d'Île-de-France | |
– (1 an, 5 mois et 30 jours) |
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Élection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Yvelines |
Président | Valérie Pécresse |
Groupe politique | RN |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pau (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RN |
Profession | Journaliste |
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Caroline Parmentier, née le à Pau (Basses-Pyrénées), est une journaliste et femme politique française.
Elle travaille pendant 31 ans au quotidien catholique traditionaliste Présent, dont elle a été rédactrice en chef.
Membre du Rassemblement national, elle est élue députée dans la 9e circonscription du Pas-de-Calais lors des élections législatives de 2022 après avoir siégé au conseil régional d'Île-de-France entre 2021 et 2022.
Caroline Parmentier naît le [1] à Pau. Ses parents, un ingénieur à la Société nationale des pétroles d’Aquitaine et une mère au foyer, sont sympathisants du FN[2].
Elle est mère de trois enfants et divorcée[3].
Caroline Parmentier entre à 21 ans au journal Présent sous la direction de Jean Madiran, puis en devient la rédactrice en chef[4].
Elle y milite notamment contre le droit à l'interruption volontaire de grossesse[5] et défend des positions très marquées à droite. Elle écrit ainsi en 2018 qu'« après avoir "génocidé" les enfants français à raison de 200 000 par an, on doit maintenant les remplacer à tour de bras par des migrants »[6]. Le Monde indique que « ses articles signent une pensée catholique identitaire et anti-immigration »[2].
De 2014 à 2018, elle est également chroniqueuse dans l'émission Bistro Libertés, sur TV Libertés[7].
En 1995, elle est condamnée par le tribunal correctionnel de Paris pour « diffamation publique raciale »[8].
Après avoir été journaliste pendant 30 ans, elle démissionne de Présent en 2018 pour rejoindre l'équipe de Marine Le Pen[2],[4].
Elle est embauchée par le Rassemblement national au moment des élections européennes de 2019 pour gérer les relations entre les médias et Jordan Bardella[9].
En , elle entre au conseil régional d'Île-de-France, élue sur la liste RN dans le département des Yvelines[10].
Lors de la campagne présidentielle 2022, elle est nommée conseillère presse de Marine Le Pen. Elle adoucit notamment les relations entre le Rassemblement national et les médias[2].
Aux élections législatives françaises de 2022, elle est investie dans la neuvième circonscription du Pas-de-Calais[10]. Elle est élue le face à la députée sortante Marguerite Deprez-Audebert[11].
Elle siège au sein du groupe RN dont elle est vice-présidente et est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale.
Elle appelle, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2022, à la « privatisation de France Télévisions et de Radio France », estimant qu'« une grande démocratie comme la nôtre n'a plus besoin d'un service public »[12].
À l'automne 2023, lors d’un débat sur le RSA, elle défend l'instauration d'un « revenu parental » sous condition d'une amélioration des finances publiques. La mesure vise à augmenter le taux de natalité, entendu comme un moyen de lutter contre l'immigration[13].