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Prix de la Closerie des Lilas (2014) Prix Landerneau (2020) Prix France Culture-Télérama (2020) Choix Goncourt de la Suisse (2020) |
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Lola Lafon, est une écrivaine, chanteuse, compositrice et une féministe[1],[2] française née le [3] à Paris.
Lola Lafon naît à Paris[4], d'un père français, professeur de littérature française, et d'une mère russo-polonaise qui, enfant juive, fut cachée à Vif, en Isère, et au Chambon-sur-Lignon[5],[6],[7],[8] : Henri et Jeanne Lafon[3]. Le frère de sa grand-mère, Ida, est Alter Mojsze Goldman[8]. Elle grandit en Bulgarie avec sa sœur aînée Isabelle Lafon, comédienne et metteur en scène[1],[9] puis en Roumanie[3],[1],[9], jusqu'à l’âge de 12 ans, à l'époque du régime de Nicolae Ceaușescu. Ses parents sont communistes[3],[9] et professeurs[9],[1] de littérature ; son père est « spécialiste de la littérature des Lumières[3] », et plus particulièrement « spécialiste de Diderot[9] ». Ils reviennent en France au milieu des années 1980[3].
Elle étudie l'anglais à la Sorbonne, puis part en tant que fille au pair à New York[9],[3], où elle suit une école de danse[3] — elle danse depuis l’âge de 4 ans, du classique et du contemporain[9].
De retour en France, elle fréquente les squats[3],[9] et les milieux autonomes[3]. Au début des années 2000, elle crée le groupe de musique Leva, influencé par les musiques des Balkans[9], avec lequel elle enregistre son premier album Grandir à l'envers de rien en 2006, sorti chez Label Bleu.
Elle écrit également régulièrement des « textes sur l’anarcho-féminisme dans des fanzines[10] », ainsi que des nouvelles, dont Ne m'aime pas, publiée dans la revue littéraire NRV en 1998.
Son premier roman, Une fièvre impossible à négocier, est publié en 2003 par Frédéric Beigbeder[3],[9],[11], son premier livre en tant qu'éditeur. Celui-ci l’appelle alors qu'il vient d’arriver chez Flammarion pour lui dire : « Votre livre est génial : vous pouvez me croire, je suis éditeur depuis cinq minutes[8]. »
Lola Lafon a raconté son parcours d'écrivaine depuis ce premier roman[12].
Outre des romans, elle a écrit plusieurs nouvelles, dont une pour jeunes adolescents en 2004 dans le recueil Bonnes Vacances (Gallimard Jeunesse) au profit du Secours populaire français. En 2010, elle participe au numéro d'avril de la revue littéraire NRF (Gallimard) sur la thématique Où en est le féminisme, avec l'article « Le chant des batailles désertées ». En 2018, elle contribue à plusieurs recueils de nouvelles dont Osons la Fraternité (Philippe Rey) ainsi que La Bataille du rail (Don Quichotte). Elle contribue régulièrement au magazine Le 1 ainsi qu'au quotidien Le Monde. Depuis janvier 2023, elle tient une chronique mensuelle dans le quotidien Libération.
Lola Lafon a sorti un premier album … Grandir à l'envers de rien en 2006 (Bleu electric/Label Bleu)[1].
Le deuxième album, Une vie de voleuse, sorti le (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi), a été suivi d'une tournée. Sur cet album, Dominique A signe le titre L'Abandon.
Elle a été invitée par Jean Corti à chanter Göttingen de Barbara sur scène aux Bouffes du Nord et sur l'album Fiorina en 2009 (WEA).
Lola Lafon a créé un concert-lecture autour de son deuxième roman De ça je me console, dont la dernière représentation a eu lieu au Théâtre des Bouffes-du-Nord en . La première du concert-lecture La Petite Communiste qui ne souriait jamais a eu lieu à la Maison de la Poésie en , et s'est terminée en au théâtre de la Cité internationale, création saluée par la critique[17].