9 Unclassified Strunz SILICATES (Germanates) 9.D Inosilicates Structural terminology according to Liebau (1985) 9.DK Inosilicates with 5-periodic single chains 9.DK.05 Rhodonite (Mn++,Fe++,Mg,Ca)SiO3 Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Babingtonite Ca2(Fe++,Mn)Fe+++Si5O14(OH) Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Marsturite NaCaMn3[Si5O14(OH)] Space Group P1,P 1 Point Group Tri 9.DK.05 Natronambulite (Na,Li)Mn++4[Si5O14(OH)] Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Lithiomarsturite LiCa2Mn2HSi5O15 Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Manganbabingtonite Ca2(Mn,Fe++)Fe+++Si5O14(OH) Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Nambulite (Li,Na)Mn++4[Si5O14(OH)] Space Group P1 Point Group 1 9.DK.05 Scandiobabingtonite Ca2(Fe++,Mn)ScSi5O14(OH) Space Group P1 Point Group 1
Bustamite[3],[4], composée d'une agrégation de nodules de structure fibro-lamellaire radiée, d'une couleur gris rougeâtre, trouvée à Real minas de Fetela au Mexique et nommée en l'honneur du naturaliste mexicain Bustamente[3].
Cummingtonite (Rammelsberg). Attention, il existe bien une espèce de ce nom, la cummingtonite, décrite par Dewey en 1824 et reconnue par l'IMA[5].
Hermannite (Kenngott). Analyse faite par Hermann sur des échantillons de Stirling Massachusetts, États-Unis ; décrite et nommée par Kenngott[6].
Fowlérite : variété riche en calcium et zinc[18], dédiée à Samuel Fowler, trouvée dans deux localités aux États-Unis : mine de Tungstonia, Eagle District, comté de White Pine, Nevada, et à San Lorenzo District, comté de Socorro, Nouveau-Mexique.
Hsihutsunite : variété de rhodonite exceptionnellement riche en calcium, trouvée à Xihucun (Hsihutsun), Miyun Co., Beijing, Chine et décrite par C. C. Wang en 1936[19] puis par le Dr Toyofumi Yoshimura, de l'université de Kyūshū en 1964[20]. Le nom dérive de celui de la localité de Hsihutsun.
Keatingine : variété de fowlérite pauvre en MnO[21].
La rhodonite cristallise dans le système cristallin triclinique, de groupe d'espaceP1 (Z = 10 unités formulaires par maille). Ses paramètres de maille varient en fonction de sa composition chimique. Pour la rhodonite Mn0,71Mg0,17Ca0,12SiO3 :
paramètres de maille : = 6,69 Å, = 7,63 Å, = 11,80 Å, α = 105,77°, β = 92,43°, γ = 93,99° (volume de la maille V = 577,54 Å3)[22] ;
Considérée comme une pierre fine, elle fut utilisée comme élément décoratif en Russie, notamment[34]. On trouve de nombreux objets d'art (coupes, vases, colonnes, candélabres, obélisque), en rhodonite au musée de l'Ermitage[35], et dans d'autres palais à Saint-Pétersbourg, ou au Musée minéralogique A. E. Fersman (en), à Moscou.
Les maîtres lapidaires des trois manufactures lapidaires impériales de Peterhof, Ekaterinbourg, ou de la Manufacture lapidaire impériale de Kolyvan (ru), en Sibérie[Note 1], avaient l'habitude de travailler sur des objets d'art, en utilisant la technique de la mosaïque russe (ou école russe de la mosaïque florentine)[36], par placage de fines lamelles de pierres semi-précieuses telles que le jaspe, le lapis-lazuli, la malachite, ou la rhodonite, habilement assemblées sur des œuvres d'art en bronze, en pierre, ou sur des pièces d'orfèvrerie[37].
Réalisations des manufactures lapidaires impériales de Russie
Vases en rhodonite, Taillerie de Peterhof, Musée minéralogique A. E. Fersman, Moscou
Vase en rhodonite (vers 1890), Taillerie de Peterhof, Musée minéralogique A. E. Fersman, Moscou
Parure en rhodonite, ayant appartenu au tsar Alexandre III, étui à cigarettes (1908-1917) et boutons de manchettes (1891-1894), Taillerie d'Ekaterinbourg, Orfèvrerie par l'atelier de Pierre-Karl Fabergé
Vase en rhodonite et bronze doré, (vers 1827), Taillerie d'Ekaterinbourg, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
↑Après l'effondrement de l'URSS, l'usine intègre le ministère des Services publics de la Russie. Dès 1990, l'usine n'a pas été en mesure de survivre. Elle est mise en faillite en 1998. Depuis , l'usine fabrique des produits en granit, telles les bordures de protection. En conséquence, le premier centre de taille de pierre de la Sibérie, continue à fonctionner, à ce jour
↑ a et bAlexandre Brongniart, « Sur la Bustamite, Bisilicate de manganèse et de chaux du Mexique », Annales des sciences naturelles, Paris, Crochard, Libraire-Éditeur, vol. VIII, , p. 411-418 (lire en ligne)
↑Jules Henri M. Violette et Phillipe Jules Archambault, Dictionnaire des analyses chimiques, vol. 1, Paris, Librairie scientifique, industrielle et agricole de E. Lacroix, 1860, second tirage (lire en ligne).
↑(en) Max Hutchinson Hey, An index of mineral species & varieties arranged chemically, British Museum (Natural History), Dept. of Mineralogy, .
↑(en) C. C. Wang, « The Rhodonite Veins of Hsihutsun, Changping District, North of Peiping », Bulletin of the Geological Society of China, vol. 15, no 1, , p. 87-98 :
« From a pure chemical standpoint the mineral under study does not agree in composition either with fowlerite […] or with rhodonite […] and might be termed in a new name “Hsihutsunite”. »
↑(en) H. Momoi, « Mineralogical study of rhodonites in Japan », Memoirs of the Faculty of Science, Kyushu University, Series D, Geology, vol. 15, no 1, , p. 39-63
↑(en) dans American journal of science, vol. 112, 1876, p. 231.
↑ICSD No. 100 655 ; (en) Donald R. Peacor, Eric J. Essene, Philip E. Brown et Gary A. Winter, « The crystal chemistry and petrogenesis of a magnesian rhodonite », American Mineralogist, vol. 63, nos 11-12, , p. 1137-1142 (lire en ligne).
↑(en) W. D. Birch et A. van der Heyden, « Minerals of the Kintore and Block 14 open cuts at Broken Hill, New South Wales », Australian Journal of Mineralogy, vol. 3, , p. 23-71.
↑(en) P. Leverett, P. Wiiliams et D. Hibbs, « Ca-Mg-Fe rich Rhodonite from the Morro da Mina Mine, Conselheiro Lafaiete, Minas Gerais, Brazil », Mineralogical Record, vol. 39, , p. 125-130.
↑(en) Charles Palache, The minerals of Franklin and Sterling Hill, Sussex County, New Jersey, Washington: Government Printing Office, , p. 67-68
↑(en) Pete J. Dunn, Franklin and Sterling Hill, New Jersey: The world's most magnificent mineral deposits, The Franklin-Ogdensburg Mineralogical Society, , partie 3, p. 443-449.
↑J.-L. Hohl, Minéraux et Mines du Massif Vosgien, Mulhouse, Éditions du Rhin, .
↑(en) E.A. Perseil, « Manganese mineralization of the Upper Devonian in Las Cabesses (Ariege) », Comptes Rendus du Congres National des Sociétés Savantes, Section des Sciences, vol. 91, no 2, , p. 313-321.
↑Roland Pierrot, Jean-Pol Fortuné, Paul Picot, Pierre Monchoux, Inventaire minéralogique de la France n°8 - Haute-Garonne, Éditions du BRGM, 1978, p. 20-21.
↑Roger De Ascenção Guedes, A. Casteret et J. C. Goujou, « Aperçu minéralogique de la vallée d'Aure, Hautes-Pyrénées », Le Règne minéral, vol. 47, , p. 5-21.
↑(ru) A. I. Brusnitsyn, Rhodonite deposits of Middle Ural, S. Peterburg University press, , p. 200.
↑(en) P. Nysten, D. Holtstam et E. Jonsson, Långban : The mines, their minerals, geology and explorers, Stockholm, Holtstam, D & Langhof, J. Raster förlag, , « The Långban minerals », p. 89-183.
↑(en) Charles Palache, Harry Berman et Clifford Frondel, The System of Mineralogy of James Dwight Dana and Edward Salisbury Dana, Yale University 1837–1892, vol. II : Halides, Nitrates, Borates, Carbonates, Sulfates, Phosphates, Arsenates, Tungstates, Molybdates, etc., New York (NY), John Wiley & Sons, , 7e éd., 1124 p., p. 857