Villeneuve-Saint-Georges
Villeneuve-Saint-Georges
La mairie.
Blason de Villeneuve-Saint-Georges
Blason
Villeneuve-Saint-Georges
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Philippe Gaudin (DVD)
2020-2026
Code postal 94190
Code commune 94078
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
35 492 hab. (2021 en augmentation de 8,78 % par rapport à 2015)
Densité 4 056 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 57″ nord, 2° 26′ 59″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 93 m
Superficie 8,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Choisy-le-Roi et de Villeneuve-Saint-Georges
Législatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Villeneuve-Saint-Georges
Liens
Site web https://www.villeneuve-saint-georges.fr/

Villeneuve-Saint-Georges est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Villeneuvois[1].

Géographie

Situation

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

Villeneuve-Saint-Georges est située au sud du département du Val-de-Marne, partie intégrante de l’agglomération parisienne dans la région Île-de-France. La latitude est de 48.7325 et la longitude de 2.449722. Villeneuve se situe à 16 kilomètres au sud de Paris. La Seine la sépare de la commune de Villeneuve-le-Roi[2]. La ville a une superficie de 8,75 km2 ou de 875 hectares. Villeneuve est limitrophe avec le département voisin de l'Essonne. Villeneuve se trouve dans la Brie française.

Rose des vents Choisy-le-Roi Valenton Valenton Rose des vents
Orly N Valenton
O    Villeneuve-Saint-Georges    E
S
Villeneuve-le-Roi, Vigneux-sur-Seine Montgeron Crosne

Relief et géologie

Villeneuve est divisée en deux parties principales : la partie du plateau, où se trouvent le fort et l'église Saint-Georges, qui domine Villeneuve et la plaine, avec les ensembles d'habitations comme les HBM, le Foyer villeneuvois, le quartier Nord… Le plus haut point s'élève à 91 m d’altitude et le plus bas à 30 m[3].

Hydrographie

Les quais de Seine à Villeneuve-Saint-Georges
Les quais de Seine à Villeneuve-Saint-Georges

Deux cours d'eau traversent Villeneuve :

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limeil-Brévannes à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 656,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Statistiques 1991-2020 et records LIMEIL (94) - alt : 45m, lat : 48°45'04"N, lon : 2°29'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,2 4,3 6,4 10,1 13,3 15,3 14,8 11,5 8,7 5,1 2,7 8
Température moyenne (°C) 4,9 5,7 8,8 11,7 15,4 18,7 20,8 20,6 16,8 12,8 8,2 5,3 12,5
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,2 13,4 16,8 20,7 24,1 26,5 26,4 22,2 17 11,3 8 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−12
08.01.10
−11,6
07.02.1991
−8
01.03.05
−3
06.04.21
0
06.05.19
4
12.06.05
7,5
04.07.1990
7
21.08.14
3
25.09.02
−3,5
30.10.1997
−9
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−12
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16
13.01.04
22
27.02.19
26
31.03.21
28,5
25.04.07
32,5
28.05.17
37
27.06.11
40
31.07.20
41
06.08.03
33,5
14.09.20
29
01.10.11
22
06.11.18
18
16.12.1989
41
2003
Précipitations (mm) 49,9 46,3 46,4 48,2 66,7 56,1 55,2 60 49,1 56,1 56,6 65,5 656,1
Source : « Fiche 94044001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

Transports en commun

Entrée de la gare de Villeneuve-Saint-Georges
La gare de Villeneuve-Saint-Georges.
La gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, raccordée aux voies ferrées de Paris à Lyon et à la ligne de grande ceinture de Paris.

La commune est au centre d'un nœud ferroviaire, avec l'axe Paris - Lyon, et par la ligne de Grande Ceinture. Il y a aussi le dépôt de locomotives et de TGV du Sud-Est de l'Île-de-France, et une importante gare de triage.

Deux gares de la ligne D du RER desservent la commune : Villeneuve-Triage et Villeneuve-Saint-Georges.

Plusieurs lignes de transports en commun desservent la commune :

Voies routières

La N 6 passe par le centre de Villeneuve.

Câble 1

Le projet du Câble 1 (ex-Téléval) Créteil - Valenton - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges est actuellement à l'étude. Cette liaison par téléphérique urbain de type télécabine pourrait relier le quartier du Bois Matar à la station de la ligne 8 du métro de Paris Pointe du Lac en quatorze minutes[13].

Urbanisme

Typologie

Villeneuve-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[17] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

L'histoire du territoire de Villeneuve-Saint-Georges est intimement liée à la présence du fleuve[22].

Morphologie urbaine

Villeneuve est divisée en sept quartiers :

Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.
Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 13 739, alors qu'il était de 13 352 en 2013 et de 12 461 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villeneuve-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,2 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

La commune respecte les dispositions de l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit à certaines communes de disposer de 20 % ou 25 % de logements sociaux. En effet, au sens du recensement, la commune en comptait 4 070 en 2008 (37,7 % du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit proportionnellement à 4 130 logements HLM en 2018 (32,6 %)[I 3].

Le logement à Villeneuve-Saint-Georges en 2018.
Typologie Villeneuve-Saint-Georges[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,2 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 7,1 5,7 8,2

Habitations à bon marché « Anatole France »

Dans l’entre-deux guerres, la crise du logement se fait durement sentir. Pour y remédier des habitations à bon marché (HBM) sont construites. À Villeneuve-Saint-Georges, le conseil municipal du 3 avril 1927, décide l’acquisition du terrain sis avenue Anatole-France, lieu-dit « l’Orme sainte Marie » ; les architectes sont Jean-Charles Moreux et Roger Ginsburger[24].

Les quatre premiers immeubles sont mis en location en mars 1929. Une deuxième tranche de huit immeubles est disponible à la fin de l’année 1930. Enfin, un troisième groupe de cinq immeubles met ses logements en location dans le courant de l’année 1932. « Le village des "H. B" est né ».

HBM « Triage »

Dans le même esprit social qui a conduit à la construction des premiers HBM, le quartier de Triage voit s'ouvrir le les travaux de construction de trois immeubles comprenant quatre-vingt-quinze logements et deux boutiques, auxquels s'ajoutent cinquante boxes et un lavoir pour répondre aux besoins d'une population alors en constante augmentation.

Toponymie

Villa nova au VIIIe siècle, Villa nova Sancti Georgii[25].

En 960, la commune sera placée sous la protection de saint Georges, un chrétien mort en martyr à Cordoue, lorsque ses reliques venues d'Espagne seront données à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Pendant la Révolution française, Villeneuve-Saint-Georges prendra le nom de Villeneuve-la-Montagne avant de reprendre son ancien nom[26].

Histoire

L'histoire de la commune est connue grâce à l'ouvrage de deux historiens locaux[27].

Préhistoire et Antiquité

Villeneuve-Saint-Georges est occupée dès le Paléolithique et le Néolithique à la confluence de l'Yerres et de la Seine ainsi qu'à Triage, comme en témoignent les vestiges archéologiques. Francis Martin a trouvé de nombreux silex au XIXe siècle.

Après la bataille de Melun, Villeneuve est ensuite intégrée à l'Empire romain. C'est à ce moment-là qu'elle est nommée Villa Nova[28].

Moyen Âge

Au Moyen Âge, elle est une possession de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le nom de saint Georges est celui d'un chrétien qui périt en martyr à Cordoue pour avoir refusé de se convertir l'Islam. Les moines Usuard et Odilard ramenèrent ses restes en 858 et donnèrent son nom à la ville. Elle vit principalement de la viticulture et de l'agriculture. Elle est un lieu de passage très fréquenté par des rois, comme Saint Louis. Villeneuve possède une position particulière qui lui vaut d'être assiégée et pillée à de nombreuses reprises comme lors de la guerre de Cent Ans.

Renaissance et Temps modernes

Vision panoramique sur la boucle de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges au XVIIIe siècle, depuis les jardins du château de Beauregard.

Le , afin de délivrer Paris assiégé, le capitaine Saint-Paul[29] entre de force dans Villeneuve-Saint-Georges et passe au fil de l'épée 200 à 300 hommes qui y tenaient garnison au nom du Henri IV roi de Navarre.

Lors des temps modernes, Villeneuve devient une ville bourgeoise. Des demeures, comme les châteaux de Beauregard et Bellevue, sont construites et des personnalités viennent à Villeneuve, comme Henri IV, Catherine de Médicis ou Mme de Sévigné[26].

En 1652, une bataille entre l'armée royale dirigée par Turenne et Charles IV de Lorraine a lieu.

Révolution et XIXe siècle

Lors de La Révolution, la garde nationale fut créée et l'église fut pillée. Peu après Villeneuve redevint une ville tranquille. De nombreuses personnes vinrent habiter à Villeneuve : des compositeurs (Boieldieu), des peintres (Francesco Casanova, Karl Joseph Kuwasseg) des naturalistes (Charles Athanase Walckenaer), des ministres (Victor Duruy), des céramistes (Jean-Paul Louis Chesnel-Larossière), des ambassadeurs (Louis-Jules Mancini-Mazarini)… De nombreuses personnalités, telles Napoléon, Joachim Murat et le prince Eugène, se sont aussi arrêtés à Villeneuve. Le fort de Villeneuve est construit à partir de 1876 pour protéger Paris en prévision d'une future guerre[30]. L’implantation du chemin de fer en 1847 modifie la ville. Le village agricole devient très vite une cité ouvrière[31].

XXe siècle

La place de la gare de Villeneuve-Saint-Georges, inondée lors de la crue de la Seine de 1910.

L’auberge Au réveil matin sur la commune voisine de Montgeron fut le lieu choisi pour la signature de la feuille d’engagement par les coureurs cyclistes de la première étape du premier Tour de France, le 1er juillet 1903. Mais le départ réel de l’étape sera donnée au-delà de la fourche faisant face à l’auberge soit sur Villeneuve-Saint-Georges.

À la veille de la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges compte plus de 10 000 habitants. C'est la première ville cheminote du pays avec le plus grand triage d’Europe. Les ensembles du Foyer et des HBM sont construits à ce moment-là.

Le , à la suite de l'appel à une grève générale de 24 heures lancé par la CGT pour demander la journée de 10 heures, le repos hebdomadaire, une augmentation de salaire et la fin du travail à la tâche, des milliers de manifestants se rassemblent à Vigneux et Draveil, puis convergent vers la ville où a lieu un affrontement violent avec la gendarmerie et la troupe. On relèvera quatre morts et plus de 200 blessés parmi les ouvriers, et 69 blessés du côté des forces de l'ordre[32],[33]. Un odonyme local (« Place du 30-Juillet-1908 ») rappelle ces événements. Le lendemain, Georges Clemenceau ordonne l'arrestation de trente dirigeants de la CGT, dont son secrétaire général Victor Griffuelhes, pour neutraliser le syndicat[32].

La Seine à Villeneuve-Saint-Georges
Théodore Rousseau (1812-1867)

Un tableau de Théodore Rousseau qui se trouvait au Palais des Beaux-Arts de Lille a été détruit en 1916 [34]

Pendant la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges accueille le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)[35]. L'hôpital-école devient l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°42, tandis que le groupe scolaire Ferry devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°248[35].

Après l'instauration des congés payés, au moment des grands départs en vacances, le déraillement du 30 juillet 1937 fait vingt-neuf morts et cent dix blessés à la bifurcation entre les lignes de Brunoy et de Corbeil.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est bombardée par l'aviation alliée car la Wehrmacht utilise les installations ferroviaires. De nombreux Résistants sont aussi tués après le « sabotage de Triage ». Après ces événements, une nouvelle poussée démographique voit la construction des grands ensembles au quartier Nord et au Bois Matar[36].

Au , Villeneuve-Saint-Georges qui faisait jusqu'alors partie du département de Seine-et-Oise, devient l'une des communes du nouveau Val-de-Marne.

XXIe siècle

Chronologie

Antiquité

Moyen Âge et Renaissance

XVIIe et XVIIIe siècles

XIXe siècle

XXe siècle

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[75], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1919 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle devient le chef-lieu du canton de Villeneuve-Saint-Georges. Ce canton est scindé par le décret du 24 décembre 1984[76] et la commune répartie entre le canton de Villeneuve-Saint-Georges et le canton de Valenton[77].

Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est répartie entre[78] :

Intercommunalité

Jusqu'en 2015, la ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[79].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[80].

Tendances politiques et résultats

En novembre 2023, après trois années d'agitations au sein l'équipe municipale élue lors des dernières élections municipales, le maire Philippe Gaudin se voit retirer ses pouvoirs lors d'un conseil municipal extraordinaire. Il devra désormais convoquer des séances du conseil municipal en permanence pour réussir à administrer la ville[81],[82].

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[83],[84],[85]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1946 Henri Janin[86] PCF Ajusteur-mécanicien
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1937 → 1940 et 1945 → 1946)
Décédé en fonction
1946 1947 Charles Benoist[87] PCF Cheminot
Député de Seine-et-Oise (1936 → 1940 et 1945 → 1958)
1947 1957 Roger Vermot-Desroches[88] PCF Administrateur de l'hôpital
Maire de Seloncourt (1925 → 1929 et 1931 → 1935)
1957 1977 Marius Faïsse[89] SFIO Cheminot
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
1977 1983 Roger Gaudon[90] PCF Ouvrier pelletier
Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1977)
1983 1989 Marius Faïsse[89] UDF-PSD Cheminot
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
1989 1995 Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
Secrétaire d’État (1983 → 1986)
1995[91] 2001 Roger Grésil UDF Chef d'entreprise d'imprimerie
mars 2001[92],[93] juillet 2001[94] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
Ministre (2000 → 2002)
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
juillet 2001[95] mai 2002[96] Gérard Racine PRG Inspecteur de l'Éducation nationale
Démissionnaire
mai 2002 mars 2008[97] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
mars 2008[98] 3 juillet 2020 Sylvie Altman[99], PCF Attachée principale territoriale
Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2015)
Chevalier de l'ordre national du Mérite[100]
4 juillet 2020 En cours Philippe Gaudin DVD  

Sécurité

Villeneuve possède un poste de police. Il y a aussi la caserne des sapeurs-pompiers de Paris et le centre d'instruction des sapeurs pompiers au fort de Villeneuve[101].

Jumelages

Villeneuve est jumelée avec Kornwestheim (Allemagne) et Eastleigh (Angleterre)[102].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[103],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 35 492 habitants[Note 4], en augmentation de 8,78 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0889399649531 0901 0831 0351 0711 069
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0311 0691 7581 6272 2622 5884 3155 1936 485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 1789 66111 39314 03416 47719 62521 23718 29921 596
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
28 09130 46731 66428 11926 95228 36130 45032 76732 966
2021 - - - - - - - -
35 492--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee à partir de 2006[104].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Maternelles et écoles primaires

Collèges et lycées

À la rentrée 2007/2008, le nombre d’élèves scolarisé était de 6 206[108].

Manifestations culturelles et festivités

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Santé

Villeneuve possède un hôpital intercommunal avec un pôle femmes-enfants, une clinique, la clinique du Docteur-Boyer, la résidence de Beauregard et la résidence des vignes[109].

Sports

Sur le plateau se trouvent les stades Clément-Ader A et B. Il y a aussi le stade SNCF et une piscine.

Médias

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Cultes

On trouve dans cette ville les différentes composantes religieuses que l'on trouve en France. Les Catholiques ont actuellement cinq lieux de cultes : l'église Notre-Dame-de-Lourdes (av. Anatole France), la chapelle Saint-Louis (quartier nord), la chapelle Saint-Joseph (plateau), l'église Sainte-Geneviève (Triage) et l'église Saint-Georges (la plus ancienne). Les communautés protestantes, juives y sont aussi présentes par différents lieux de cultes.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 835 , ce qui plaçait Villeneuve-Saint-Georges au 26 669e rang ex-æquo parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole, ainsi qu'au dernier rang des communes du Val-de-Marne[110].

Emploi

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Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

Patrimoine naturel

Villeneuve a obtenu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2010 et une deuxième en 2016[111].

Il existe plusieurs parcs et bois à Villeneuve :

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Boieldieu
Portrait du compositeur Boieldieu.

Musiciens

Écrivains et dessinateurs de bande dessinée

Sculpteurs et peintres

Architectes

Acteurs

Sportifs

Politiques et hommes de loi

Comtes, Comtesse et Marquises

Autres

De nombreux rois, ministres ou militaires se sont aussi arrêtés à Villeneuve : Saint Louis, Henri IV, Catherine de Médicis, Sully, Louis XIII, Mazarin, Louis XIV, Louis de France (1661-1711), Louis XV, Louis XVI, Napoléon Bonaparte, Joachim Murat, Eugène de Beauharnais ou encore Louis-Philippe[127],[26].

Héraldique, logotype et devise

Blason de Villeneuve-Saint-Georges Blason
D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout contourné d'argent, à la champagne aussi d'azur chargée d'un écusson cousu de sable mouvant en pointe de la partition, surchargé de trois besants d'argent et accompagné de trois fleurs de lys d'or[132].
Devise
Sicut Sequena, semper ad planum revertor (Comme la Seine, je reviens toujours à mon niveau)[133].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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  92. Patrice Drouin, « Villeneuve-Saint-Georges : Schwartzenberg joue la carte de ministre-maire », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En juin 1995, la victoire de la liste de droite conduite par Roger Grésil, un imprimeur alors proche de l'UDF, a donc surpris la plupart des observateurs. D'autant que le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg, était déjà l'une des figures de proue de la gauche. Que le Front national se soit maintenu au second tour aurait plus pénalisé l'actuel ministre de la Recherche du gouvernement Jospin que la coalition de droite ».
  93. Fabienne Huger, « Schwartzenberg prend sa revanche », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'élection au premier tour, dimanche, du ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) résonne comme une revanche sur le maire sortant Roger Grésil (DVD) à Villeneuve-Saint-Georges. Battu en 1995 à 183 voix près, le ministre candidat a infligé cette fois-ci une cuisante défaite à son adversaire ».
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  96. Fabienne Huger, « Le ministre récupère sa mairie à Villeneuve-Saint-Georges », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Membre d'un gouvernement devenu démissionnaire lundi, l'ex-ministre de la Recherche récupérera logiquement sa mairie le soir même ».
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