Wallace Earle Stegner
Nom de naissance Wallace Earle Stegner
Naissance
Lake Mills, Iowa, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 84 ans)
Santa Fe, Nouveau-Mexique, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Romancier, historien, professeur
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres

Œuvres principales

Wallace Earle Stegner, né le à Lake Mills dans l'Iowa et mort le , est un écrivain, romancier et historien américain écologiste ; on le surnomme souvent le doyen des écrivains de l'Ouest[1].

Biographie

Enfance et éducation

Né à Lake Mills dans l'Iowa, il grandit à Great Falls dans le Montana, ainsi qu'à Salt Lake City dans l'Utah et dans le sud de la Saskatchewan, lieux dont il parle dans son autobiographie Wolf Willow. Stegner révèle qu'il a « vécu dans vingt endroits dans huit états différents et au Canada »[2]. Alors qu'il vit dans l'Utah, il devient membre d'une troupe de scouts mormons (bien qu'il soit presbytérien) et gagne la récompense scout de l'aigle. Il achève sa licence à l'Université d'Utah en 1930.

Enseignement

Il enseigne aux universités du Wisconsin et de Harvard avant d'accepter un poste à l'Université Stanford où il crée un cours d'écriture créative. Il est le professeur d'étudiants comme Sandra Day O'Connor, Edward Abbey, Wendell Berry, Thomas McGuane, Ken Kesey, Gordon Lish, Ernest Gaines et Larry McMurtry. Il est aussi l'assistant particulier du secrétaire à l'Intérieur Stewart Udall. Élu au conseil d'administration du Sierra Club, il y siège de 1964 à 1966. Il déménage également dans une maison aux environs de Los Altos Hills et devient un de ses habitants les plus notoires.

Carrière littéraire

Il obtient son premier succès avec le roman La Montagne en sucre (The Big Rock Candy Mountain) publié en 1943, dont le récit est fortement autobiographique. Paru en 1971, Angle d'équilibre (Angle of Repose) remporte le Prix Pulitzer de la fiction en 1972 : ce récit est fondé en grande partie sur les lettres de Mary Hallock Foote (publiées ultérieurement sous le titre A Victorian Gentlewoman in the Far West). L'utilisation par Stegner de passages copiés directement des lettres de Foote cause une certaine controverse[3]. Stegner est également lauréat du National Book Award pour Vue cavalière (The Spectator Bird) en 1977. En 1992, il refuse une médaille de la part du National Endowment for the Arts car il pense que cette agence culturelle est devenue trop politisée.

Hormis les romans, il fait paraître divers ouvrages dont Beyond the Hundredth Meridian: John Wesley Powell and the Second Opening of the West (1954), une biographie du premier explorateur de la Colorado River par le Grand Canyon et sa carrière ultérieure en tant que scientifique pour le gouvernement et partisan pour la préservation de l'eau dans l'Ouest américain.

Mort

Wallace Stegner meurt à Santa Fe, dans le Nouveau-Mexique, alors qu'il se rend dans la ville pour y donner une conférence[4]. Sa mort est le résultat de blessures qu'il avait subies lors d'un accident de voiture le . Il était le père de l'écrivain écologiste Page Stegner.

Œuvre

Romans

Recueils de nouvelles

Essais, mémoires, biographies

Prix et récompenses

Plus : Trois O. Henry Awards, trois bourses Guggenheim (1949, 1952, 1959), Senior Fellow of the National Institute of Humanities, membre du National Institute and Academy of Arts and Letters et membre de la National Academy of Arts and Sciences.

Notes et références

  1. Evelyn Boswell, « New Stegner professor to hit the ground running », Montana State University News Service, (consulté le )
  2. Stegner, Wallace, "Where the Bluebird Sings to the Lemonade Springs" Random House, 1992, back cover.
  3. Mary Ellen Williams Walsh, Angle of Repose and the Writings of Mary Hallock Foote: A Source Study, in Critical Essays on Wallace Stegner, publié par Anthony Arthur, G. K. Hall & Co., 1982, pp. 184-209.
  4. Honan, William H., "Wallace Stegner Is Dead At 84; Pulitzer-Prize Winning Author." New York Times, 15 April 1993, sec. B, p. 8.