Organisation |
agence spatiale canadienne JAXA ASI |
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Domaine | Cartographie de la glace d'eau de Mars |
Type de mission | Orbiteur |
Statut | Mission à l'étude |
Autres noms | I-MIM |
Lancement | vers 2026 |
Contrôle d'attitude | Stabilisé 3 axes |
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Source d'énergie | Panneaux solaires |
Satellite de | Mars |
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Orbite | Orbite basse |
Altitude | 250-320 km |
x | Radar à synthèse d'ouverture |
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L'International-Mars Ice Mapper (abrégé en I-MIM), anciennement Mars Exploration Ice Mapper, est un projet de sonde spatiale d'exploration de la planète Mars étudié par les agences spatiales japonaise, canadienne et italienne. L'objectif de cet orbiteur est de cartographier les dépôts de glace d'eau situés aux latitudes moyenne de Mars qui pourraient être exploités par les équipages d'une future mission habitée vers Mars. Si la décision de développement de la mission était prise, la sonde spatiale serait lancée vers 2026. L’agence spatiale américaine, la NASA, à l'origine du projet a décidé de se retirer pour des raisons budgétaires en 2022.
Si une mission habitée vers Mars est menée par la NASA au milieu de la décennie 2030, il est nécessaire de disposer des dépôts de glace d'eau proches de la surface pour permettre l'utilisation des ressources in situ par les astronautes. Pour disposer suffisamment à l'avance de ces données, une mission de reconnaissance doit être réalisée vers 2026. Une première demande de fonds a été introduite dans le budget 2021 de l'agence spatiale NASA qui devrait être validé d'ici octobre 2020[1]. Mais en 2022, la NASA décide de se retirer du projet compte tenu du cout croissant de la mission de retour d'échantillons Mars Sample Return en cours de développement. Elle encourage néanmoins ses partenaires, les agences spatiales japonaise, canadienne et italienne, à poursuivre le projet.
En cartographiant les réservoirs d'eau, la mission remplit un double objectif[1] :
L'orbiteur doit utiliser un radar à synthèse d'ouverture de conception basée sur les équipements emportés par les satellites canadiens Radarsat placés en orbite entre 1995 et 2019. Le radar aurait les caractéristiques suivantes[1] :
La mission est lancée en 2026. À son arrivée sur la planète, la sonde spatiale se place sur une orbite circulaire basse dont l'altitude est comprise entre 250 et 320 kilomètres, ce qui doit lui permettre de boucler 13 orbites par jour. La mission primaire doit avoir une durée de deux ans[1].