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(à 71 ans) Andilly |
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Pierre Morhange, né le à Paris et mort le à Andilly, est un écrivain et poète français.
Pierre Morhange est né le à Paris dans une famille juive de la moyenne bourgeoisie[1],[2].
Il passe son baccalauréat et poursuit à la Sorbonne des études de psychologie et philosophie jusqu'à la licence d'enseignement en 1925[2].
Il fonde en 1924 avec Georges Politzer, Norbert Guterman et Henri Lefebvre la revue Philosophies[3],[2] et milite à la fois au Parti communiste[4] et au mouvement surréaliste[5].
À partir de 1932, il enseigne la philosophie dans différents collèges[6].
Pierre Morhange annonce un certain néo-réalisme dès son premier recueil La vie est unique, publié en 1930.
À l'automne 1940, il est professeur de philosophie au lycée Jean-Giraudoux de Châteauroux, lorsqu'il est interdit d'enseignement du fait de la publication des premières ordonnances du statut des Juifs par le régime de Vichy, ce qui provoque l'indignation de Roger Cazala, père de l'un de ses élèves[7].
Réfugié dans le Sud-ouest, il participe à la Résistance au sein du Front national[2].
Profondément troublé par l'Holocauste, il rend hommage aux personnes persécutées et assassinées dans son recueil de poèmes Le Blessé paru en 1951[8].
Pierre Morhange meurt le à Andilly[9],[2] et est enterré au cimetière parisien de Bagneux (Hauts-de-Seine), dans la 23e division, avec son épouse Mathilde Morhange-Constantinovsky (1911-1994)[10].